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Pour son 182ème Portrait du jour – Criminocorpus, nous recevons Cécile Pellault qui publie le 6 juin prochain Son deuxième thriller « Les voix meurtries », aux Editions du Loir
Auteure Seine et Marnaise, Cécile Pellault , a signé en 2016 son troisième roman aux Editions Le Manuscrit , Le Brouillard d’une vie , un thriller familial, un roman d’une facture totalement différente de Serial Belle Fille en 2005 et On ne choisit pas sa famille en 2007 qui exploraient le ressort comique et satirique des relations familiales. Le prix du rendez-vous littéraire lui a été décerné pour ce premier roman noir lors du salon 2016 de Moret sur Loing.
Elle est également auteure de nouvelles, dont Désespoir Fraternel publié aux Editions Souffle court , et de poésies, dont le secret des curieuses par le Musée du Luxembourg pour une exposition sur le peintre Fragonard et Le grésillement de la radio publié dans le numéro 12 de La Revue méninge.
Son deuxième thriller « Les voix meurtries », subtil et haletant, sort le 6 juin aux Editions du Loir . Elle aborde une nouvelle fois ses thèmes de prédilection : le voyage, l’exil, les liens familiaux subis ou choisis. « Les voix meurtries » est son quatrième roman.
Bienvenue Cécile sur le site du carnet Criminocorpus. Ph.P.
Pouvez-vous décrire les étapes de votre parcours d’auteur : ce qui a déclenché votre première publication ?
J’ai un bac+5 en Commerce International qui ne m’est pas d’une grande utilité aujourd’hui. Par contre, mes études, ont été émaillées de périodes à l’étranger : Angleterre, Espagne, et les Etats-Unis et cela imprègne mon écriture, mon univers.
J’ai travaillé dans des multinationales comme dans des TPE en passant par une start-up. Une de mes supérieures m’a déclarée inapte à la vie en entreprise et même si le contexte était complètement inapproprié. Je dois lui rendre un hommage appuyé pour avoir su lire dans mon avenir.
Au moment d’une expatriation en Belgique, si on peut parler d’expatriation avec la Belgique, il y a 15 ans, j’ai sauté sur l’occasion de lui donner raison. Et ma vie a été à partir de là tournée autour de trois axes ; mes enfants, mon écriture et du bénévolat : du Commerce équitable, des Cours de FLE et depuis un peu plus de cinq ans, une épicerie solidaire, l’Oasis. Les trois me sont essentiels.
Avez-vous des thématiques de prédilection ?
En regardant mes différents romans quelques soient leur genre, les deux axes de mes intrigues sont la famille, et les voyages.
La famille, c’est le point de départ de tout ; des plus grands bonheurs comme des plus grands malheurs. Quand on parle d’un criminel comme d’un grand personnage de l’histoire, on commence souvent par raconter d’où il vient pour comprendre comment il s’est construit ou déconstruit. Et je dirai qu’autour de la famille j’aime à travailler sur la culpabilité, et comme sur ces liens qu’on se choisit ou qu’on subit.
Les voyages, l’exil que ce soit dans le passé de par mes études, ou par choix comme encore aujourd’hui, les voyages ont une place prédominante. J’en ai besoin dans ma vie, dans mes écrits comme dans mes lectures. Et l’exil, couper mes personnages de leurs racines, de leurs habitudes ou de leurs éducations est un terrain de jeux assez jouissif dans la comédie comme dans le thriller.
Avez-vous d’autres projets en écriture ?
Toujours des projets d’écriture en cours, parfois planifiés parfois invités par un concours, par un appel à texte qui me font explorer des thèmes, des ambiances vers lesquels je n’aurai peut-être pas été de moi-même. C’est comme cela que j’en suis venue à commettre quelques-unes des mes poésies et qui furent publiées. Ou comme cet appel à textes pour soutenir un salon en Plaine-Haute, le Salon Pole Art, où il était question d’armes, il me fut assigné le Tokarev 33 et je me suis éclatée en cinq pages à la faire vivre entre différentes mains.
Et pour ce qui est planifié, fin de l’année 2019, reparaîtra mon premier roman, une comédie noire, Serial Belle Fille dans une version remaniée aux Editions du Loir. Je travaille à l’écriture de mon prochain thriller où je retourne sur mes pas de jeune femme en Angleterre. Et j’aimerai ensuite m’attaquer à la Corée en voyage et en écriture, certainement sur un angle de comédie noire !!
Que souhaitez-vous partager avec vos lecteurs ?
Les émotions, avant tout, que ce soit le rire, la peur, l’amour, les angoisses, les faire osciller au rythme de mes personnages, et de mes envies. Les embarquer avec moi au fil des pays et des situations, qu’ils vivent en total empathie comme antipathie avec mes personnages.
Mais malheureusement pour eux, je ne conçois aucune culpabilité à les faire passer par toutes les couleurs d’une émotion de lecture que ce soit une larme ou un sourire !!
Lien vers une des nouvelles qui a inspiré « Les voix meurtries » :