Le Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des … développe la rubrique Portrait du jour – Criminocorpus et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site.
Pour son 330ème Portrait du jour – Criminocorpus le carnet reçoit avec infiniment de plaisir la romancière Francoise Bourdon
Françoise Bourdon est une romancière française.
Originaire des Ardennes, elle a dès l’enfance le goût de l’écriture et rédige son premier roman à l’âge de dix ans.
Professeur de droit et d’économie, elle décide, après dix-sept ans d’enseignement, de se consacrer exclusivement à sa passion de l’écriture.
Journaliste depuis 1993, elle publie régulièrement des nouvelles dans plusieurs revues. Elle collabore à la revue “Les Veillées des chaumières” , notamment dans la rubrique le billet de Françoise mais surtout dans la série “La maison de Valentine”.
“Les Dames du Sud”, son premier roman, paraît en 1986 chez RTL Editions. En 2001, elle publie aux Presses de la cité “La Forge au loup”, en mémoire de son grand-père, engagé volontaire en 1915, à dix-sept ans. Pour la première fois, elle écrit sur sa région natale, les Ardennes. Le livre rencontre un grand succès auprès des critiques et du public.
À ses débuts, Françoise Bourdon s’est beaucoup inspirée de sa région natale, de “La Forge au loup” jusqu’aux “Tisserands de la Licorne” (2005). Puis c’est en Provence, sa terre d’adoption, qu’elle a poursuivi son œuvre. Tous ses romans connaissent un grand succès critique et public.
Elle vit à Nyons (26).
Françoise Bourdon, auteure emblématique de la collection Terres de France des Presses de la Cité est de retour avec La Fontaine aux Violettes. Un très beau roman qui suit quatre générations de femmes libres et indépendantes. De Rosine, la courtisane, à Béatrice, « nez » de talent, nous vous proposons d’en savoir plus sur les quatre héroïnes.
On lui doit, entre autres succès aux Presses de la cité, La Cour aux paons, La Figuière en héritage ou encore La Maison du Cap. Depuis bientôt vingt ans, Françoise Bourdon est un auteur incontournable de la collection Terres de France. Des Ardennes à la Provence en passant par l’Aquitaine, elle a su puiser le meilleur de nos régions pour écrire ses romans d’une plume sensible. Françoise Bourdon excelle également à donner corps et vie à des femmes libres, aux destins singuliers portés par le souffle de l’Histoire. Son nouveau roman, La Fontaine aux Violettes, ne déroge pas à la règle… Partez à la rencontre de quatre superbes héroïnes : Rosine, Eloïse, Emma et Béatrice. Passionnées, solidaires, attachantes, elles incarnent une féminité accomplie, à des époques clés, de la fin du XIXe siècle aux années 1945. Si Paris sera pour elles le lieu de toutes les promesses, c’est vers le Sud, dans les hauteurs de Nice, que leur histoire commence. Et que se posent leurs regards comme sur un ultime horizon, vers ces paysages vallonnés où l’air est embaumé par un doux et inoubliable parfum de violette…
Rosine
Fière lavandière et cueilleuse de fleurs, la belle Rosine aux origines italiennes quitte son pays de violettes pour devenir une courtisane en vue de la capitale à la fin du XIXe siècle.
Son rêve : un train, le PLM, le Paris-Lyon-Méditerranée…
« Ses protecteurs offraient à Rosine des violettes par paniers entiers. Elle les aimait toutes : les violettes de Parme, les violettes de Toulouse, les blanches, les bleues comme les roses. Et, pour contrebalancer la modestie des fleurs, des bijoux somptueux étaient glissés dans la mousse. Des saphirs, essentiellement, mais aussi des diamants. »
Eloïse
Fille de Rosine, Eloïse semble la plus fragile, marquée à jamais par sa petite enfance. Elle sera pourtant un pilier pour tous ses proches, celle qui transmet l’histoire familiale.
Son rêve : le bonheur des siens.
«L’année 1900 marquait comme un point d’orgue dans leur existence. Eloïse en éprouvait parfois le vertige. A vingt et un ans, mariée, mère de deux enfants, elle aurait dû être heureuse. […] Au fond d’elle-même, elle redoutait toujours d’être précipitée dans la solitude et la misère affective. Comme au temps de son enfance malheureuse… Elle tenait plus que tout à sa famille, qui constituait pour elle un rempart contre le monde extérieur. »
Emma
Fille d’Eloïse, passionnée de mode et de création. Grande amoureuse, de nature impatiente, Emma ne renonce en rien à son besoin de liberté et d’engagement… même au péril de sa vie.
Son rêve : ouvrir une boutique de mode à Paris pour y vendre ses créations.
« Emma souriait souvent en songeant qu’un Américain lui avait donné accès à un univers dont elle ignorait tout. La créativité des artistes des Années folles suscitait en elle un désir d’émulation. Ses doigts la démangeaient, elle imaginait déjà des bijoux barbares, des tuniques ornées de motifs ethniques. »
Béatrice
Arrière-petite-fille de Rosine, Béatrice, « celle qui apporte le bonheur », prénom choisi comme un coup de pied au destin, choisit, à l’instar de sa mère, d’être une femme libre.
Son rêve : créer une essence unique…
« Il y a si longtemps que j’attends ce moment… pensa Béatrice. Elle avait placé le portrait de Rosine sur son orgue à parfums. Il lui semblait ainsi qu’elle travaillait sous le regard de son aïeule. Aïeule… Quel drôle de terme pour une Rosine de trente ans ! Après avoir tant tâtonné, elle était certaine d’avoir enfin obtenu le « jus » dont elle rêvait avec, pour note de fond, celle qui retenait le souvenir, la fragrance de violette. »
Le destin de ces quatre héroïnes de cœur et de passion sera scellé par la culture de la violette, fleur à parfum par excellence…
De Tourrettes-sur-Loup, sur les hauteurs de Nice aux beaux quartiers de Paris, quatre générations de femmes libres, vibrantes, indépendantes vont se succéder entre 1879 et 1945.
Il y a d’abord Rosine, fille de modestes paysans, qui quitte, enceinte, son pays de la violette pour devenir une courtisane en vue de la capitale. Sa fille, Eloïse, mène une vie plus rangée près de Lyon auprès de son mari instituteur. Suivront Emma aux amours ardentes, créatrice de mode qui traverse intensément les Années folles, et sa fille Béatrice, « nez » de talent dans la ville de Grasse.
C’est la culture de la violette, fleur à parfum par excellence, qui scellera le destin de ces quatre héroïnes de cœur et de passion.
https://www.youtube.com/watch?v=WE5rOrJ3WRE

Paniquée, révoltée, Charlotte fait appel à un cabinet d’architectes bordelais afin de demander conseil. Iris, l’une des deux architectes, se rend au cap Ferret pour rencontrer Charlotte et les siens. Fragilisée par une fausse couche récente, Iris est en instance de divorce. Elle tombe sous le charme de la Maison du Cap, comme de ses habitants. Parallèlement, Iris apprend la mort en Espagne de son unique parente, sa tante Anna. Tout en découvrant l’histoire tragique de cette dernière, la jeune femme cherche à remonter le cours du passé et fait sien le combat de Charlotte.

Philippe Poisson, gestionnaire du carnet criminocorpus, anime la rubrique « Portrait du jour et la prison au cinéma».
Le carnet criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique «portrait du jour» permet de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc. Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville , directeur du CLAMOR et de Criminocorpus.

Directeur du CLAMOR, Marc Renneville est historien des sciences spécialisé sur les savoirs du crime et du criminel, directeur de recherche au CNRS et membre du centre Alexandre Koyré…
A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
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