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394 – Sarah Baud, la nouvelle plume du polar romand !

 

Le Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des peines  développe la rubrique Portrait du jour – Criminocorpus  et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site.

Comme un bonheur n’arrive jamais seul … et pour son 394ème portrait du jour, nous accueillons avec infiniment de plaisir Sarah Baud.

Née à Genève en 1971, Sarah Baud est avant tout une personne éprise de liberté et une touche-à-tout. Après la danse, le théâtre et la peinture, elle se lance dans une nouvelle aventure, celle de l’écriture.

Pour son premier roman, la genevoise Sarah Baud s’attaque directement au genre polar. Une fillette retrouvée en état de choc au bord d’une rivière puis, 19 ans plus tard, une série de meurtres qui ébranlent la cité de Lémania où le pouvoir, l’argent et les trafics dominent : « Une fille hors pères » (Slatkine) frappe fort.

https://sarahbaud.com/

Bienvenue Sarah sur le blog des « aficionados du crime ». Ph P

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Quelle est votre histoire Sarah ?

Je suis née à Genève, en 1971. D’une mère allemande, et d’un père suisse. J’ai arrêté l’école du jour au lendemain, j’avais 15 ans et une envie folle de découvrir la vraie vie. Je me suis lancée dans le théâtre, puis dans la danse. Les tournées m’ont permise de découvrir des villes mythiques. Paris, Londres, Berlin, New York. Le jour où on quitte la maison, on goûte aux premières libertés, les émotions sont vives, bouleversantes. J’en garde un souvenir extraordinaire.

Et aujourd’hui ? Le jour, je suis employée. La nuit, j’écris. J’invente des histoires pour m’offrir l’impression de vivre une autre vie. Ça m’amuse. Entre ces deux mondes, je trouve un moment pour dormir…

Pourquoi l’écriture ?

Cela m’a pris un jour, en refermant un livre, j’ai eu envie d’écrire le mien, celui qui me correspondrait à 100%.

Parlez-nous de vous ?

Je suis plutôt solitaire. J’aime le silence. Quand je l’écoute, j’ai l’impression de surfer sur le langage de la terre. Parler m’oblige à sortir de ma zone de confort. Je préfère observer. J’observe les gens, je les écoute, je retiens leurs histoires quand elles sont racontées avec une charge émotionnelle. J’aime ce qui me fait bouger, ce qui détone, ce qui est brinquebalant. J’aime les défauts, les ratures, les cicatrices, le vécu, le courage d’être honnête, le courage tout court, les personnes qui se pardonnent à elles-mêmes, qui assument et comprennent leurs erreurs, qui s’améliorent, qui grandissent, qui s’accrochent.

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En plein hiver, une petite fille est retrouvée en état de choc au bord d’une rivière. Les recherches ne permettent pas de l’identifier.

Dix-neuf ans plus tard, une série de rebondissements teintés de violence et de meurtres ébranle la cité de Lémania où le pouvoir, l’argent et les trafics dominent.

Comme si le hasard n’existait pas,  une jeune femme se retrouve confrontée à son passé. Là où elle croyait que tout avait commencé.

Où qu’elle soit. Quoi qu’elle fasse. Elle devra l’affronter.

Un premier roman saisissant.

Éditeur : SLATKINE (07/09/2020)

https://www.slatkine.com/fr/homecategory/editions-slatkine

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Philippe Poisson, gestionnaire du carnet criminocorpus, anime la rubrique « Portrait du jour ».

Le carnet criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « portrait du jour » permet  de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, mais pas que, etc.  Cette rubrique est animée par Philippe Poisson, membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville, directeur du CLAMOR et de Criminocorpus.

Directeur du CLAMOR, Marc Renneville est historien des sciences spécialisé sur les savoirs du crime et du criminel, directeur de recherche au CNRS.

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITES

 

Tag(s) : #portrait du jour criminocorpus, #Coup de coeur du jour
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