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Paris. Un immeuble ancien avec une cour pavée. Cinq étages. Fin de semaine calme. Si ce n’est que… Que la grosse fête au quatrième chez ces trentenaires bien dans leur époque tourne mal. Qu’au premier, un des deux Lettons de passage dans la capitale a pris un éclat de grenade GLI-F4 dans le dos et saigne comme un bœuf. Que l’homme du deuxième qui a accueilli une sans-papiers ne rêve que de la baiser. Que la belle étrangère sait particulièrement bien calmer les ardeurs des hommes qui se croient tout permis. Que le jeune du cinquième connaît tout des horreurs commises par le salaud du deuxième et qu’il ne va pas en rester là. Que l’importateur de pistaches qui habite au troisième a pris une balle dans la tête. Mais qui pourrait affirmer que dans ce nid de vipères l’amour ne pourrait pas éclore ?
Dans ce nouvel opus, Jacques Bablon – usant là encore de son style minimaliste, évitant le superflu, tendant à l’ascèse – va nous entraîner dans la cage d’escalier d’un immeuble parisien très intrigant. Avec lui, nous allons monter les étages un à un, nous arrêtant à chaque palier. Et en poussant la porte des locataires, Jacques Bablon va nous laisser entrevoir des pans entiers de leur vie… Une vie qui aurait pu couler des jours relativement paisibles. Mais l’ironie du sort semble vouloir s’en mêler… On va découvrir leurs aventures personnelles, tumultueuses, qui pourraient peut-être les entraîner vers le chaos… Le mélange est savoureux. La famille est omniprésente comme si l’auteur avait voulu lui donner le rôle principal… Elle est naturellement source de problèmes qui tourneront parfois au cauchemar. Monde pourri ? Désespérant ? Pas totalement. Reste une petite lumière. Tant qu’il y a de la vie… Et comme d’habitude avec Jacques Bablon, on va retrouver dans cet excellent roman noir, son don pour donner chair à ses personnages, leur apporter une profondeur qui ne peut que nous faire courir d’un étage à l’autre pour suivre leur destin… L’écriture claque, égratigne, dézingue jusqu’à en devenir jubilatoire !
« Dans ses romans, Jacques Bablon va toujours à l’essentiel. Dès l’ouverture du polar, l’ambiance est bien là, donnant envie d’aller plus loin, de lire encore et encore. Avec lui, pas le temps de souffler, on ne lâche pas le livre tant qu’il n’est pas terminé. Des romans noirs dignes des plus grands. » Emmanuel Fleury.
SEPTEMBRE 2020
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Sa mère est née à Saint-Pétersbourg, lui à Paris en 1946. Il passe son enfance dans le 93 à taper dans un ballon sur un terrain vague triangulaire… Ado, il décide de devenir guitariste et de chanter du Dylan pour pouvoir draguer les filles… Mais devant le peu de succès récolté il préfère s’acheter une pile de disques (les Stones, Mozart, les Beatles et compagnie…) et un Teppaz. Plus tard l’exaltation artistique lui tombe dessus par hasard grâce à la peinture. Après avoir dessiné des bols, des cafetières, des pommes et des femmes nues, il devient professeur à l’École supérieur des arts appliqués. Parallèlement à sa carrière officielle d’enseignant heureux, il publie des BD chez Casterman et devient scénariste dialoguiste de courts et longs métrages. Il a toujours eu besoin de voir loin pour survivre, c’est pourquoi il habite en haut d’une tour. Mais le pire, c’est que des années après, il ne sait toujours pas où est passé son Teppaz…
Polar et Littérature
Depuis plus de 20 ans, les Editions Jigal ont largement contribué à faire découvrir de nombreux auteurs — de toutes provenances — qui ont marqué et marquent encore la littérature, le roman noir et le polar contemporains, une littérature haute en couleur, passionnée, parfois tragique mais toujours riche et engagée, en prise directe avec notre époque et les hommes qui y vivent !
Les Editions Jigal, c’est actuellement un catalogue de plus de 200 titres, de nombreuses découvertes révélées et des talents aujourd’hui très remarqués dans le paysage du polar francophone comme : Cloé Mehdi, Thierry Brun, Nicolas Zeimet, Gerard Lecas, Jean-Pierre Campagne, Soufiane Chakkouche, Pierre Pouchairet, Sophia Mavroudis, Cédric Cham, Pascal Martin, Patrick Cargnelutti, Philippe Hauret, Gérard Coquet, Maurice Attia, André Blanc, Rachid Santaki, Nils Barrellon, Philippe Georget, Maurice Gouiran, Jacques Bablon, Gilles Verdet, le juge André Fortin, Jacques-Olivier Bosco, Gilles Vincent, Janis Otsiemi, Florent Couao-Zotti, Hugues Leforestier, Olivier Maurel, Pascal Thiriet, Adlène Meddi, Del Pappas, Zolma, Serge Scotto, Pierre Boussel…
Les Editions Jigal, c’est également de nombreux polars sur le podium des Prix Littéraires, nominés et récompensés : Prix Spécial Dora-Suarez 2019, Prix Dora Suarez 2018, Prix Lyon-Polar 2018, Prix Polar Michel Lebrun 2017, Trophée 813 du Meilleur Roman Francophone 2017, Prix Mystère de la Critique 2017, Prix du Livre Insulaire 2017, Prix La Ruche des Mots 2017, Prix Mille et Une Feuilles Noires 2017, Prix Guy-Vanhor 2017, Prix EuroPolar 2017, Prix Blues & Polar 2017, Prix Dora Suarez 2017, Prix Étudiant du Polar 2016, Prix Interpol’Art 2015, Prix Cezam Inter CE 2014, Prix EuroPolar 2014, Prix de l’Embouchure 2013, Prix Livresse de Liré 2013, Prix SNCF du Polar 2011, Prix du Premier Roman Policier 2011, Prix Coup de Coeur Blues & Polar 2013 et 2014, Prix Sang d’Encre des Lycéens, PrixVirtuel du Polar, Prix du Zinc, Grand Prix de Littérature Policière Aubusson, Grand Prix Littéraire de Provence, Prix du Meilleur Roman Gabonais…
Notre ligne éditoriale aime le polar, le roman noir, les métissages, mais pas seulement… Elle cherche avant tout à privilégier style et efficacité, avec une écriture lourde de sens et de fond, des textes puissants et exigeants, des intrigues et des regards neufs et iconoclastes… Bref… des talents singuliers !
Polar, roman noir ou littérature urbaine, le texte sera ici un prétexte qui, social, engagé et critique envers l’histoire, petite ou grande, offre la liberté de ton et d’investigation propre à peindre au plus cru, la vie, l’amour, la haine et les travers des hommes.
Nous souhaitons aujourd’hui poursuivre notre travail éditorial en permettant à des auteurs de tout horizon d’apporter à travers leurs romans, leur contribution à cette formidable aventure !
Jimmy Gallier
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" Noir côté cour " de Jacques Bablon
Dans ce nouvel opus, Jacques Bablon - usant là encore de son style minimaliste, évitant le superflu, tendant à l'ascèse - va nous entraîner dans la cage d'escalier d'un immeuble parisien très...