Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",
image modifiée par Annabel des éditions Gaelis
Actualisation portrait du jour de Georges Richardot.
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul Culture et justice reçoit avec infiniment de plaisir Georges Richardot.
Georges RICHARDOT - Né à Épinal (88) le 10/01/19… Depuis sa retraite, réside à Vence (06).
Dans l’intervalle, carrière à l'agence Havas (Publicité, Voyages), du recrutement au siège parisien comme attaché de direction à la direction régionale de Reims, en passant par des directions à Nice et Dijon. Marié en 1954 à feue Claudie Chatelain, spinalienne également.
Au fil du temps, théâtre, romans, nouvelles, textes courts, poésie, paroles de chansons, sans oublier un essai sur Kafka ; de la poésie à l'humour débridé, en passant par l'hyperlittéraire, une large trentaine d’ouvrages publiés.
Encouragé dans ses débuts par Raymond Queneau, qui l’orientera pour ses premières publications (poésie, roman, théâtre). Auparavant, à 23 ans, rétif à la publication, il avait fait fi d’une proposition de Pierre Seghers, à qui Claudie Chatelain, sa future femme, avait, à son insu, adressé son premier recueil de poésie (« Le Chercheur de coquillages »).
Patrice Delbourg - Les Nouvelles Littéraires, 27/01/1983
« Sentinelle de l'inouï, vacataire de la solitude, Richardot... Le mot vibre de sensations ravivées jusqu'à l'extrémité des doigts, jusqu'aux extravagances de l'âme. Le ronron des songes et des mensonges tisse un voile prudent entre l'œil et les nerfs. Sans joliesse ni mode, une voix singulière qui frappe et accapare… »
Yves Ughes, poète, critique, 2018 :
« L’œuvre de Georges Richardot s’inscrit dans ce sillage qui donne l’apparence du ludique mais qui, en fait, nous mène au cœur du mystère d’écrire. Son travail relève de la flamboyance du saltimbanque. Il joue avec les sonorités, virevolte avec les mots, déglingue les syntaxes, mais, à bien lire ses textes, on y découvre toujours une profondeur cachée… Au cœur des textes se posent des problèmes propres à l’existence. Entrer dans l’écriture de cet auteur revient à découvrir un inhabituel amalgame entre la dérision et l’essentiel, la folie donnée aux mots et à l’installation de questions métaphysiques. »
« Le peintre et son Modèle 2 », présenté par 5 sens Éditions est retenu parmi les 5 finalistes du Prix Littéraire International Indépendant 2016, trilingue, dans la catégorie Romans.
THÉÂTRE :
Quinze pièces éditées en six volumes. Deux créations en Alpes-Maritimes : « Grande Licence » (1969) par Gisèle Tavet, avec Myriam Boyer ; « En attendant l'Aurrr…eure) » (1987), par Marie-Agnès Courouble.
Lectures publiques à Metz (Festival de l'Acte 1987), Bordeaux (1997), Marseille (2001). Lecture-spectacle à Vence par Caroline Megglé de Gaïa prénom Terre (2016).
« La Ballade du Petit Général qui s’ennuyait à la guerre », pièce de théâtre pour marionnettes et comédiens, est sélectionnée pour une lecture publique au Festival de l'Acte 1987 de Metz.
MORTS etc.
En marge, « MORTS etc. », recueil d’une quarantaine de « portraits » poétiques, soumis aux règles de l'acrostiche et figures dérivées ; mis en images par Muriel Fournier. Inédit, il a fait, durant octobre 2018, l’objet d’une exposition à la Médiathèque de Vence, sous forme d’impressions sur PVC, format A 3.
Bienvenue Georges sur le très prisé et discret carnet Criminocorpus. Ph. P
Interview de Georges Richardot réalisé par notre ami et seigneur du Lauragais Yves Carchon
En 1984, il entre à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, travail qui le conduira en 1996 en Guyane où il séjournera cinq ans. Il en rapporte "Dévoration" (2004). Son retour à Bordeaux sera suivi un an plus tard d'un séjour de trois ans à Mayotte, au cœur de l'Océan Indien. Son dernier poste toulousain le verra prendre sa retraite en 2008.
Après "Maudit blues" (2011), en 2012 est paru le deuxième volet de son triptyque policier : "Le Testament des Muses".
En 2013, il coécrit avec sa femme, Muriel Carchon, "Les Volontaires de la Nouvelle France" aux Éditions Aloès et en 2014, toujours chez le même éditeur, un deuxième roman coécrit avec Muriel : "Les Moissons de l'Exil" (Prix du Roman de Mazamet 2015).
En 2015, il revient au roman policier avec "Le Cerbère du Canal" (sorti sous le titre "Riquet m'a tuer, en 2017), dernier volet de son triptyque policier.
Un nouveau polar, "Les vieux démons", sort en 2018.
Il vit dans un village du Lauragais.
son site : http://theatre-yvescarchon.e-monsite.com/
Bonjour, Georges Richardot ! Merci d’avoir accepté notre invitation pour le carnet Criminocorpus ! Vu votre parcours et l’éclectisme de votre œuvre, vous avez pas mal de choses à nous dire… Ma première question portera sur : pourquoi « Un quidam sous écriture » ?
Loin de moi l’idée de récuser les spécialisations, justifiables en écriture comme en tous autres domaines, mais elles ne sont pas mon fait. Suivant les périodes, je me sens happé, soit par le théâtre soit par le roman, la poésie, ou toute autre pratique littéraire. Dans tous les cas, à pleins poumons, je respire l’un, je m’oxygène de l’autre, je me soumets à leur roborative claustration.
Qu’on s’intitule Romancier, si, le titre, on le justifie, rien de plus naturel, rien de plus valorisant, il en est tant que je révère ; le hic c’est que, désormais, nous n’en sommes plus là : il faut se faire nom dans le « feel-good », « l’uchronie », la « dystopie », le « steampunk », ou je ne sais quoi encore. On en vient à regretter la bonne vieille « littérature de gare ». Par défaut, on déploie sur soi (ou sur vous) le drap (ou le linceul) de la « Littérature blanche », horribilis !
Si je vais de l’une à l’autre discipline, chaque fois c’est à cent pour cent ; quand j’y échappe, je redeviens un quidam d’ici ou là.
Quelles ont été vos influences ?
Me reportant à l’époque lointaine de ma formation, entre les écrivains m’ayant marqué, je devrais distinguer ceux ayant interféré sur mon esprit ou mon comportement, et les quelques-uns à l’origine de bifurcations dans mon inspiration ou mon expression littéraires.
Focalisant sur ces derniers, je citerai Lorca pour le dépôt coulé de l’image choc, la polychromique mélodie, Boris Vian escorté par la fantaisie langagière, le dandysme, la désinvolture « tangotant » avec une pudique tendresse, Joseph Delteil au titre de la flamboyance mystique, Raymond Queneau - qui n’eût pas été déplacé au siècle des Lumières, à ceci près qu’il aurait terriblement manqué au nôtre -, pour l’ensemble de son œuvre. Cultivé, abordable en distanciation même, joueur, voire espiègle, dans la rigueur, « l’honnête homme » par excellence.
Par ailleurs, le théâtre contemporain me bouleversa par son audace novatrice, sa surenchère expressionniste : Arrabal et le Mouvement panique, Ionesco et le Théâtre de l’Absurde, Beckett, Grotowski, Tardieu, le Living etc., sans oublier Brecht, quel fécond remue-ménage, dont je fis mon miel !
À l’évidence, mention spéciale pour le surréalisme, sans quoi…
Notons que les deux géants qui me fascinèrent le plus, Proust et Kafka, n’exercèrent pas sur moi cette sorte d’influence. Encore que le premier m’eût inspiré un roman, « Albertine des Abysses », le second un travail d’essayiste.
Quid de vos rapports avec Raymond Queneau ?
Extravagant : je n’en ai aucun souvenir assuré. J’étais alors niçois : l’ai-je rencontré physiquement ? Une improbable occurrence, et de raccroc, eût été unique. J’entretiens un semblant de réminiscence, nous situant devant une présumée façade de la NRF. Rien, cependant, de certain ; par la suite, le contrôle via Google du lieu replacé en l’époque n’ayant pas suscité la remémoration.
C’est au point que j’en arriverais à croire à mythomanie de ma part si les preuves de la relation n’étaient là. Elle fut du reste assez nourrie, durant un peu plus de deux ans à partir du printemps 1966. En attestent une correspondance, par chance demeurée en ma possession, ainsi que les prolongements factuels. Poésie : Queneau m’orienta sur André Blavier, figure de proue de la pataphysique belge qui, en 1967, présenta dans sa revue « Temps Mêlés » mes premiers poèmes publiés (sous le pseudonyme « Sodoyan »). Théâtre : il me brancha sur un autre Belge, Richard Tialans, militant du théâtre d’avant-garde, qui, sous le même pseudonyme, édita plusieurs de mes textes dans sa revue ronéotypée « AA Revue », où je voisinais notamment avec Ben. Désireux de me rencontrer, Richard Tialans fit le trajet de Liège à Nice… en stop !
Puis intervint l’épisode « Jesbeat ». Par un courrier du 21/03/1967, Queneau m’informa que la directrice d’une excellente filiale du groupe, avait « beaucoup aimé » ce récit poétique quelque peu iconoclaste et envisageait de le publier. Effectivement, cette personne me fixa par lettre un rendez-vous pour discuter de quelques éventuelles retouches dans la perspective d’une parution « prévue en novembre ». La rencontre sombra en un étonnant fiasco. À ma simple vue, le visage de mon interlocutrice s’était figé. Dès lors, le dialogue tourna court, je sortis bredouille du moindre éclaircissement sur les retouches souhaitées. Je fis néanmoins quelques resserrements de style, renvoyai le tapuscrit. Le 12/07/1967, lettre de refus sans fioritures. Faute d’explication, Queneau se dérobant, je conçus l’hypothèse qu’à l’instar d’un épisode que j’avais vécu, une ressemblance de ma part avec quelque personnage rappelant à l’éditrice (par ailleurs auteure de livres érotiques) des souvenirs rebutants, aurait pu me disqualifier à ses yeux.
« Singulier », acceptez-vous l’étiquette ?
Je transiterai par l’originalité. Répulsive de médiocrité, celle-ci constitue pour moi un objectif foncier. Sa dérivée, la singularité, dans mes premiers temps, sans doute la recherchai-je un peu trop systématiquement, mais il reste vrai que jamais je ne me sentis en coureur de peloton. Je n’étais à l’aise que dans les échappées, ayant noms humour - volontiers grinçant -, autodérision, lyrisme échevelé, virevoltes, acrobaties verbales, décalage, grand écart.
Cependant, dans la seconde phase de mon parcours, je m’affirmerai en fervent du travail, de la rigueur, de l’autodiscipline, ce qui me fit reprendre pratiquement tous les écrits de la première, en vue d’un meilleur équilibrage, parfois millimétrique, entre délire et retenue.
Singulier ? Plus ou moins qu’on le croirait. À ce stade, ce n’est plus à moi d’en décider.
Vous dites quelque part ne pas avoir voulu mêler littérature et métier à exercer, afin de garder, semble-t-il, entière liberté quant à l'écriture… Pouvez-vous nous en dire plus ?
Ce fut en effet, dès l’adolescence, ma ligne directrice. Je ne prolongeai pas mes études de lettres classiques au-delà de la licence pour diverses raisons, dont la dernière n’était pas le refus de m’engager dans l’enseignement, entaché d’excessive porosité par rapport à l’écriture.
Je ne voulais pas devenir un de ces « gens de lettres » que je raillerai gentiment chaque fois que l’occasion s’en présentera. Je tenais à rester un « quidam » - formule qui, toutefois, ne me vint qu’assez récemment -, menant en surface la vie de tout un chacun.
Le champ de l’écriture se présentait à moi tel un jardin intime sinon tout à fait secret, que je prétendais cultiver à mon entière fantaisie, sans m’entraver d’étroite autocensure, de recherche forcenée de consensus, a fortiori de pressions éditoriales.
Libéré assez tôt, du fait d’une relative précocité, d’un enseignement religieux où je m’étais senti opprimé autant qu’oppressé, j’étais impatient de prendre livraison de ce territoire où l’on pouvait n’avoir de freins que ceux qu’on se fixait.
Sans doute est-il bon de me cadrer par la notation qu’en tous domaines je me distinguais par des côtés abrupts, m’ancrant notamment dans des refus de principe, pas toujours exempts d’arrogance. Ainsi, jusqu’il y a peu (le fait ayant perdu sa signification), je me refusai à lire tout livre couronné d’un grand prix littéraire ; en faculté j’avais opposé le mutisme obstiné d’un sourd aux interpellations des professeurs enclins à sortir du cours magistral. Je m’interdis de séjourner à Paris avant d’y avoir un emploi, certificat de « non-tourisme ». Dans le même esprit rigoriste, j’excluais de soumettre à publication, ne fût-ce qu’en revues, mes premiers essais littéraires.
Concernant la notoriété qui aurait pu vous être accessible, vous écrivez vous en être gardé, pour rester libre dans votre travail littéraire…Est-ce le signe d'une grande exigence ? »
Il est clair que si, à 23 ans, j’avais été publié chez l’éditeur prestigieux qu’était Seghers, ce n’eût pas été sans infléchir ma destinée. Obligatoirement, je me fusse trouvé tant soit peu sur l’estrade, contraint d’y livrer de moi. Cela s’enchaîne à ce que, de tout temps, j’ai reproché au succès : de vous mettre, sauf à risquer de perdre un public fraîchement conquis, sur la pente de vous ensabler dans la voie vous ayant mené à lui. Certes – et je l’ai éprouvé - l’insuccès a, d’une autre sorte, ses conséquences négatives, stérilisantes. La discrétion apparaît donc comme une voie moyenne satisfaisante, à condition que l’on soit habité par la persévérance et une assurance de soi, légitimée par un minimum de cautions qualifiantes… et opposables au tiers. Celles-ci, j’eus la chance de les obtenir à intervalles suffisants pour me relancer quand il en était besoin.
Entre 1973 et 2008, j’avais publié 8 ouvrages, dont les trois premiers sous pseudonyme, afin de masquer la dissonance avec un environnement professionnel dans l’ensemble ultra-conformiste. Par contre, mon statut me mettait en rapport avec le monde des médias dont, beaucoup, et non des moindres, se fussent de bonne grâce ouverts à moi. Je m’interdis de les solliciter, c’eût été attenter à mon anonymat ; aussi, surtout, m’abaisser. Marque, en effet - je reprends le terme -, d’une certaine exigence, au moins morale.
Ce ne fut qu’en 2013 que le black-out décrété à mon encontre par un journaleux local m’ayant énervé pour de bon, j’entrepris une campagne d’extériorisation que j’appelai mes « vendanges tardives ». Tardives, sans doute trop, à l’aune d’un succès établi. Mais cette occurrence, coïncidant avec la disponibilité résultant des restrictions d’autres activités dues à l’âge, m’amena, comme je l’ai déjà mentionné, à reprendre mes écrits, inédits ou non, grevés en leur temps par la hâte de me mesurer avec une nouvelle création. Désormais, j’étais sous la pression de donner à mes productions de petites ailes, avant que l’amas de tapuscrits ne soit brouetté à la décharge. Des éditeurs motivés, voire enthousiastes, voulurent bien accompagner ma démarche, ce qui se traduisit par 23 publications d’ouvrages, entre 2014 et ce jour. Sauvés des eaux… plus précisément de la déchetterie.
J’espère ne pas en avoir terminé. En tout état de cause, dans l’ère posthume, soit, suivant une tradition romanesque, je serai hissé à ma juste valeur (?!), soit, plus probablement, je passerai à travers, mais cela aura perdu toute importance.
J’aurai fait le job.
Quels sont vos chantiers en cours, vos projets ?
Tout récemment, j’ai planté mes dents dans un projet qui ne démentira pas ce qui précède. Au long de ma vie, j’aurai déploré une mémoire déficiente, celle-ci me fournissant - lorsqu’elle y consent -, des images en forme de découpes, incertaines et expressives à la fois. L’idée – je ne suis pas à un paradoxe près -, m’est venue de capter les plus significatives de l’emprise du Temps et, dans une restauration textuelle, d’en faire un lâcher de ballons. Le Temps, ravaudé, esthétiquement s’il se peut, par l’imagination, sera le vrai, le seul protagoniste. Pas mon humble personne ; rien de commun avec des « mémoires » (Misère !) au sens littéraire du mot. D’ailleurs, les personnages de rencontre, m’incluant, ne seront évoqués qu’au service de l’anecdote.
Comme tout un chacun, au fil des années, je me transforme, mais, le flux temporel qui nous transbahute mue davantage encore ! Je pense à des galets roulés par la vague, et, beauté de la chose, ainsi débouche sur un renouement emblématique avec « Le chercheur de coquillages », (titre de mon premier recueil, repris, en 2106, pour ma « somme » poétique chez « 5 sens Editions »).
Peut-on concevoir une rupture plus radicale avec ma ligne, jusqu’à présent sans faille, de m’en tenir à l’Imaginaire, ne cédant à l’autobiographie que des bribes rares et masquées.
Aboutirai-je à l’œuvre littéraire ? Gageure.
En coulisse, deux chantiers patientent. En fil rouge, dans la lignée de mes « Sacre clandestin pour un enfant roi I et II », un troisième poème imprécatoire en une dizaine de chants ; il n’y manque que le final, mais comme il est prévu cataclysmique, l’actualité, à cet égard, serait trop prégnante.
In fine, je couve quelques acrostiches. L’exercice me manque.
Le tout nous mène loin du marketing, pas vrai ?
Merci, Georges Richardot ! Et à bientôt !
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