Rouquine de Stéphane Poirier aux Presses de la Cité

" C'est quoi un écrivain ? Une voix, une musique, un style qui n'existent nulle part ailleurs. [...] Je voulais rester près de Monty et de Lilou, le taiseux et l'errante. Deux êtres égarés, chacun à leur façon. Il fallait bien que ces âmes brisées se croisent. Stéphane Poirier orchestre cette rencontre avec une douceur infinie, c'est simple et sublime. "

Mohammed Aïssaoui, président du jury du prix Jean Anglade du premier roman 2021, journaliste au Figaro

Elle, vagabonde, trimbale son sac à dos et sa vie cabossée sur les routes. C'est une jolie brindille aux cheveux roux qui se fondrait presque dans ce paysage d'automne.

Lui, ne compte plus ses étés solitaires, dans sa maison au milieu des champs. Un coeur vrai, un charme évident, le geste plus sûr que les mots.

Le hasard – le destin ? – fait se rencontrer Lilou et Monty, ces deux oubliés du bonheur. Pas à pas, à la façon de deux chats, ils vont tisser une relation forte, imprévisible, bouleversante. Mais resurgissent les ombres du passé de Lilou...

Dans Rouquine, il n'est question que d'humain et d'humanité, dans la chaleur et la mouvance de sentiments qui touchent en plein coeur. Une ode à l'amour et à la vie.

Mohammed Aissaoui (Préface) Paru le 7 octobre 2021

Stéphane Poirier est un artiste pluridisciplinaire (écriture, photographie, guitare) né en périphérie parisienne. Dans son travail, il aime « le mot simple », il mêle habilement réalisme et onirisme en préférant toujours l’émotion à la cérébralité. 

Ses histoires, souvent empreintes d’un humour décalé, ne sont pas sans évoquer l’univers cinématographique de Ken Loach. Les petits boulots, la débrouille, et les périodes de chômage ourlées d’états borderline, avec toujours cette soif de vivre et ce besoin d’amour. 

Le prix Jean Anglade du premier roman a été créé en juin 2018 sous l’égide bienveillante d’Hélène Anglade, sa fille, et à l’initiative de Clarisse Enaudeau, directrice littéraire du domaine français des Presses de la Cité, lesquelles éditent l’œuvre de Jean Anglade depuis trente ans.

Ce prix est un concours sur manuscrit récompensant un premier roman qui incarne les valeurs d’humanisme et d’universalité qui étaient chères à Jean Anglade. Il est remis au Salon de Royat-Chamalières en octobre. Le lauréat voit son premier roman publié aux Editions Presses de la Cité.

Le jury est composé de journalistes, d’universitaires, de bibliothécaires, de libraires et de blogueurs. Pour cette troisième édition, son président est Mohammed Aïssaoui, critique littéraire.