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Réactualisation portrait du jour Nicolas Druart

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs  et reçoit avec infiniment de plaisir Nicolas Druart

Nous avons demandé à Audrey Mélody, auteure d'une trilogie fantastique de réaliser l’interview de Nicolas Druart

 

Bienvenue Nicolas sur le blog des Aficionados du crime

 

Interview

 

Bonjour Nicolas, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour. Je m’appelle Nicolas Druart, j’ai 35 ans, je suis père au foyer d’une petite fille de bientôt 3 ans, infirmier en disponibilité du CHU de Toulouse et auteur de quatre thrillers : Nuit Blanche, Jeu de Dames, L’Enclave et Cinabre (qui sortira le 9 mars prochain).

Quand as-tu commencé à écrire ?

J’ai commencé à écrire par hasard, en 2015, durant un arrêt maladie prolongé suite à des problèmes de dos. C’est ma compagne, auteure également, qui m’a dit un jour : « essaie d'écrire ». Alors j’ai essayé. Et je ne me suis jamais arrêté depuis 😊

Où trouves-tu l’inspiration pour tes romans ?

Je lis beaucoup. Je regarde aussi pas mal de films et de séries. Tout petit, déjà, j’échafaudais des histoires bizarres dans ma tête. J’essaie d’écrire les histoires que j’aimerais lire, que je n’ai jamais lues. Le milieu médical m’inspire aussi beaucoup, la plupart de mes personnages sont issus de ce domaine.

Parmi tous tes livres, quel est le personnage que tu affectionnes le plus ? Et lequel t’a donné le plus de fils à retordre ?

Le personnage que j’ai pris le plus de plaisir à faire évoluer et sans aucun doute celui de mon prochain roman, Elliot Akerman. C’est celui avec lequel je me suis fait le plus plaisir, où j’ai repoussé toutes les limites. C’est aussi celui, sous certains aspects, qui me ressemble le plus. C’en était d’autant plus rigolo.

Pour ne pas spoiler l’histoire, je dirais simplement que le personnage qui m’a donné le plus de fil à retordre est l’un des trois personnages principaux de Jeu de Dames. Je vais m’arrêter là, par peur de trop en révéler… 😊

Beaucoup d’auteurs s’attachent à leurs personnages. Ceux qui ont lu tes romans savent que tu ne ménages pas les tiens, au point de te mettre certains lecteurs à dos quand ils découvrent la mort de leur chouchou (n’est-ce pas, hein ?!). Est-ce un exercice compliqué de faire mourir un personnage que l’on affectionne en tant qu’auteur ? Sais-tu, dès le départ, qui s’en sortira et qui trépassera ?

Je n’écris que des one-shot car je trouve justement que ça insuffle un suspense supplémentaire sur les personnages : aucun n’est à l’abri d’une tragédie. Je ne m’attache pas trop aux protagonistes et, je vais sans doute paraître un peu sadique, mais j’aime bien les faire disparaître. Je me dis : « et hop ! un en moins ! »

En général, je sais qui meurt et qui survit avant de débuter l’écriture, mais il m’est déjà arrivé de changer d’idée en cours de route, ou même une fois le manuscrit terminé, suite à un retour de mes bêta-lecteurs.

Actuellement, tu écris des thrillers. As-tu envie de t’exercer à un autre style ?

Il y a quelques années, j’ai commencé l’écriture d’un roman fantastique, dans un monde imaginaire genre héroic fantasy. Si j’ai le temps, un jour, j’aimerais le continuer.

Le prix de l’Embouchure, remis par l’Amicale de la police nationale, a été attribué à Nicolas Druart pour L’Enclave (Harper Collins) 2021

 

 

 

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

 Relecture et mise en page Ph.P et S.P.

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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