Le S.A.C. sous de Gaulle

Aujourd’hui dans Affaires sensibles, on revient sur l’histoire mouvementée des services d’ordre de partis politiques français à travers celle du plus célèbre d’entre eux : le S.A.C. : Service d’Action Civique affilié de façon inconditionnelle au Général de Gaulle

Une bande de « grognards », comme ils se nomment eux-mêmes, composés d’anciens Résistants, de policiers, de militaires tentés par l’OAS, de truands parfois... mais pas seulement. A la tête du SAC, durant les années de Gaulle, on trouve aussi des figures majeures de la Françafrique comme Jacques Foccart, et des ténors de la politique intérieure comme Charles Pasqua.  Un groupe pour le moins hétérogène, donc, adoubé par l’Exécutif. En vérité, un service aux mœurs incontrôlables, logé à la même adresse que le bureau du Général : au 5 rue de Solferino - voisin direct du PS situé au n°10 de la même rue ! Une organisation armée, qui put sévir des années durant...  jusqu’au drame de la tuerie d’Auriol, qui provoqua en 1982 sa dissolution par François Mitterrand.

Un récit documentaire de Sophie Bober

Invité :

Frédéric Turpin, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Savoie-Mont Blanc auteur de "Jacques Foccart, dans l’ombre du pouvoir" (CNRS éditions, 2015).

A lire aussi :

Histoire du SAC.  Les gaullistes de choc 1958 - 1969, de François Audigier (Perrin, 2021)

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