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19 février 1919 au matin, un jeune homme en imperméable et chapeau mou fait les cent pas. Un pistolet automatique serré dans sa poche, il s’apprête, dans quelques minutes, à abattre, devant son domicile, le Président du Conseil Georges Clemenceau...

Avec

  • Jean-Yves Le Naour Historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale, scénariste de bandes dessinées et de films documentaires

  •  

19 février 1919. Huit heures quarante-cinq du matin. La circulation est déjà dense rue Franklin, dans le seizième arrondissement de Paris. Voitures à cheval, tramways, quelques rares automobiles ; un matin comme les autres, en apparence

Sur le trottoir, voilà un quart d’heure pourtant qu’un jeune homme, en imperméable et chapeau mou, fait les cent pas. Il semble nerveux, et pour cause : avec le pistolet automatique qu’il tient serré dans sa poche, il s’apprête, dans quelques minutes, à abattre, devant son domicile, le Président du Conseil, Georges Clemenceau.

Comment peut-on vouloir la mort de Clemenceau ? Le Père la Victoire, le vieux moustachu de 77 ans qui, aux pires heures de la guerre, quand tout semblait perdu, avait redonné confiance aux Français et conduit les Poilus à la Victoire, le 11 novembre 1918 ?

Par chance, (et aussi parce que c’est un dur à cuire qui n’a pas du tout l’intention de mourir ! pensez donc, il a bien trop de choses à faire !) Clemenceau va réchapper de cet attentat. Mais cette affaire nous rappelle que ce vieux briscard de la politique, depuis toujours, collectionne les ennemis.

Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « Le Tigre » !

L'invité : Jean-Yves Le Naour, historien et scénariste, auteur de "L’assassinat de Clemenceau" paru chez Perrin en 2019.

La fiction : L’assassinat (raté) de Georges Clemenceau, une fiction de Jean-Yves Le Naour

Tag(s) : #Régions - Histoire, #Justice - Peine de mort - Expertises
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