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En 1905, le « bandit Languille » est exécuté sur une place publique d’Orléans. Henri Languille avait été condamné à mort par la Cour d’assises du Loiret aux motifs d’assassinat et vol qualifié sur la personne d’un ancien aubergiste octogénaire. Le prononcé de cette peine intervient dans un contexte de débats parlementaires et législatifs alors vifs, entre partisans de la guillotine et mouvements abolitionnistes naissants.

Un évènement peu banal va renforcer la puissance de ce fait divers : le médecin chef de l’Hôtel-Dieu d’Orléans obtient l’autorisation de dialoguer avec la tête du supplicié fraîchement « raccourci », afin de voir si celle-ci conserve une vie consciente encore quelques secondes... Cette expérience médico-légale, qui a intéressé la presse jusqu’à l’internationale, marqua durablement les mentalités contemporaines et fascine toujours plus d’un siècle après.

Archiviste à Blois depuis treize ans et diplômée en criminologie, Gaëlle Saulé-Mercier a soutenu en 2018 un mémoire de recherche sur l’exécution publique d’Henri Languille. Elle a publié en 2020 un livre sur ce sujet aux éditions Edilivre. Cet ouvrage est consultable en salle de lecture des Archives historiques et généalogiques (cote O 8847).

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Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #Justice - Peine de mort - Expertises
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