Désireux de vivre de sa plume, Zola a vite compris l’importance du marché des traductions. La circulation de ses romans, mais aussi la publicité, le merchandising et les scandales ont permis d’exploiter largement son œuvre. Dans le monde entier, la « machine naturaliste » a tourné à plein régime.
Aurélie Barjonet est maitre de conferences HDR à l’université de Versailles Saint-Quentin Paris-Saclay, où elle enseigne la littérature comparée et la culture germanophone. Directrice adjointe du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, elle travaille sur la littérature contemporaine ainsi que sur Zola.
Timo Kehren est enseignant-chercheur en littératures et cultures romanes à l’université Johannes-Gutenberg de Mayence en Allemagne. Auteur d’un livre sur le roman picaresque espagnol, il travaille actuellement sur la réception de l’utopie sociale positiviste dans des romans de la fin du XIX siècle en France, en Espagne et au Brésil.