Marie Rafalovitch, âgée de seulement 14 ans, a été arrêtée à Toulouse le 24 juillet 1944, trois semaines avant la libération de la ville. Cette arrestation marque le début d'un calvaire qui la conduira à découvrir ses origines juives et la cruauté de la déportation. Envoyée à Ravensbrück puis à Bergen-Belsen, elle endure l'humiliation, la fatigue et les atrocités infligées aux déportées. Pourtant, elle refuse de se laisser abattre, gardant espoir malgré l'horreur qui l'entoure.
Des décennies plus tard, Marie Vaislic choisit de témoigner dans le livre Il n'y aura bientôt plus personne aux éditions Grasset. Elle visite les écoles, partageant son histoire avec les jeunes générations. Convaincue de l'importance de ne jamais oublier, elle se confie aujourd'hui à Marion Cocquet, dans des pages empreintes de sobriété et de gravité. Son récit est un rappel poignant de l'inhumanité de la Shoah et de la nécessité de perpétuer le devoir de mémoire, afin que ces tragédies ne deviennent pas de simples chapitres dans les livres d'histoire.