Crédit photographique Bruno Barlier
Nouveau portrait du jour : Arno Bertina
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Arno Bertina
Né le 12 juillet 1975, Arno Bertina a publié des romans et récits très variés, mais qui ont en commun la forme de l’enquête sur sa propre « identité mobile ». Les deux premiers, Le Dehors ou la migration des truites (2006) et Appogio (2003), publiés par les éditions Actes Sud, constituent selon ses dires « une manière de triptyque », avec Anima motrix (Verticales, 2006), un roman foisonnant. Je suis une aventure (2012) est une sorte de roman picaresque dont un des protagonistes principaux est le tennisman « Rodgeur Fédérère ». Des Châteaux qui brûlent (2017) met en scène un huis-clos d’une semaine entre des salariés d’un abattoir breton en grève et le ministre de l’Industrie qu’ils séquestrent. En mars 2020, L’âge de la première passe, récit documentaire, relate le travail mené durant trois ans auprès de prostituées congolaises mineures.
Il se dit également « passionné par les aventures collectives » depuis son année de résidence à la Villa Médicis en 2004-2005, durant laquelle il a co-écrit la « farce archéologique » Anastylose (2006). Il a notamment participé à toutes les aventures de la constellation d’écrivains à géométrie variable (Bruce Bégout, Mathias Énard, Claro, Maylis de Kerangal, Hélène Gaudy, Oliver Rohe…) qui s’est constituée en 2004 autour de la revue et des éditions Inculte.
Il a également écrit de nombreux textes dans les marges de travaux photographiques, notamment La borne SOS 77 (2009) et Numéro d’écrou 362573 (2013), ainsi que des fictions radiophoniques pour France-Culture, qu’il s’agisse de créations ou d’adaptations (Sous le volcan de Malcolm Lowry, ou Les Démons de Dostoïevski, avec Oliver Rohe). Source : BNF