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J. : "Je vais pas vous mentir, hein. Si je me suis inscrit à votre atelier, c'est pas pour l'écriture mais pour les remises de peine." Si j'étais un écrivain coquet, je répondrais à J. qu'il a bien raison et tout compris : écrire est une forme de remise de peine.

Le nouvel ouvrage de Nicolas Fargues, "On est le mauvais garçon qu'on peut", raconte son expérience à la prison de la santé à paris où il a mené pendant plusieurs mois des ateliers d'écriture avec les détenus : il en ressort un récit, des échanges et une réflexion aussi sur la vie carcérale.

La vie carcérale mise en récit par Nicolas Fargues

Ce sont de courtes phrases qui ressemblent presque des haiku : "Je tue le temps avec préméditation", “Mon sang coule sans permission”, "J'aime me dire qu'ici, une journée de plus c'est une journée de moins". Ces phrases ce sont les détenus de la prison de la santé qui les ont été couchées sur le papier au cours d'ateliers d'écritures que Nicolas Fargues a mené avec eux pendant plusieurs mois à la prison de la Santé, à Paris. De ces échanges, Nicolas Fargues en a tiré un livre, "On est le mauvais garçon qu'on peut", paru aux éditions P.O.L en octobre. Il nous raconte.

Date de parution

03/10/2024

Editeur

P.o.l.

Collection

Fiction

Nombre de pages

144

Tag(s) : #Prisons actuelles - Évasions
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