Raphaël Pavard, dessinateur, est l'invité de Polar Encontre dans le Lot-et-Garonne en mars 2025.

Raphaël Pavard est né à Rennes en 1982. Il a deux immenses passions depuis l’enfance : la nature et le dessin. S’il aime apprendre et se nourrir aussi bien des vieux Scorsese que d'Akira, Michael Mann ou Goya, ce sont vers Miyazaki et surtout Gauguin qu’il revient régulièrement. Il essaie d'insuffler à ses images ce qui le fascine et le séduit chez eux : poésie, vitalité et mystère. Il fait ses études dans une école de dessin classique à Nantes, mais, repu d'académisme, il arrête avant la fin. Il préfère alors se déplacer entre les Pays de la Loire et le Sud-Ouest de la France, pratiquant et explorant quotidiennement dessin, peinture et écriture (prose et rédaction en cours d'une éthique « sauvage »). À mourir entre les bras de ma Nourrice est sa première bande-dessinée, en collaboration avec Mark Eacersall et Henri Scala. Réside en Nouvelle-Aquitaine.

 La BD "A mourir entre les bras de ma nourrice" est dans la sélection du FIBD d'Angoulême 2025 pour le Prix Fauve Polar SNCF

Raphaël Pavard est l'invité de Polar Encontre dans le Lot-et-Garonne en mars 2025.

La trajectoire périlleuse d’une mère de famille dans une cité tenue par des trafiquants.

nourrice \nu.ʁis\, n. f. : (argot policier) Personne qui cache de la drogue chez elle, en contrepartie d'une rémunération.

Fatoumata, femme de ménage qui élève seule ses trois filles, n’aurait jamais dû accepter le marché des dealers de la cité. Rien ne se déroule comme prévu et elle se retrouve au cœur d’une guerre qui la dépasse... Une guerre dont elle devra se sortir, une fois de plus, toute seule.

Roman noir, portrait de femme, À mourir entre les bras de ma nourrice est une œuvre pleine de suspense et à la mise en scène remarquablement orchestrée. Le duo de scénaristes Mark Eacersall et Henri Scala, qui a déjà fait ses preuves (GoSt 111, Cristal 417) est cette fois-ci accompagné du dessinateur Raphaël Pavard. Ce prodige signe ici son premier album, en couleurs directes, d’une force graphique sans précédent, rappelant parfois les grandes heures d’un Baru, version réaliste. Le récit offre une immersion à hauteur d'homme (en l'occurrence ici, de femme) dans l’univers d’une cité de la drogue. Aussi documenté et haletant qu’une saison de The Wire ou un film de Jacques Audiard, À mourir entre les bras de ma nourrice met en scène une héroïne touchante et originale, prête à tout pour améliorer son quotidien et protéger les siens.