Paul Ruiz (Chili), Mélinée Manouchian (Arménie), Paco Rabanne et Maria Casarès (Espagne), Christo (Bulgarie) et Noureïev (Russie). Ofprah. (Archive Ofpra /MNHN-JC DOMENECH/SP)
Le musée de l’Homme déconstruit les idées reçues sur le phénomène complexe des mouvements de population contemporains, grâce aux faits et à leur analyse scientifique.
D’un côté, les mots – « submersion », « flot », « marée humaine » –, une sémantique aquatique couplée à un effet de masse pour qualifier le danger présumé que constitue l’arrivée de l’étranger. De l’autre, les chiffres : le nombre de migrants dans le monde a quadruplé en soixante-dix ans, mais leur part dans la population reste faible. Seuls 4 % des habitants vivent en dehors de leur pays d’origine. Dès sa réouverture en 2015, avec l’exposition « Nous et les autres, des préjugés au racisme », le musée de l’Homme s’engageait dans les débats contemporains. Face à la montée des nationalismes et des peurs identitaires, il récidive avec un sujet omniprésent dans le débat public, qu’il extirpe du brouhaha de l’actualité pour le ramener à des données fiables et mieux contrer les fantasmes et tentatives d’instrumentalisation...
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Paris : l'odyssée des migrations humaines explorée dans une exposition au musée de l'Homme
Le musée de l'Homme déconstruit les idées reçues sur le phénomène complexe des mouvements de population contemporains, grâce aux faits et à leur analyse scientifique.