Le massacre d'Oradour-sur-Glane

Présente dans le Sud de la France depuis le début de l’année 1944, cette division Waffen-SS a pour mission de nettoyer la région de ses nombreux réseaux résistants. Pour ce faire, elle a une arme : la terreur. Dans sa lutte contre les maquis, cette division blindée n'hésite pas à s’en prendre aveuglément aux populations civiles. Une manière de semer l'effroi et donc de couper l’envie à quiconque de rejoindre les rangs de ceux qu’ils appellent des “terroristes”.

À l’annonce du débarquement, le 6 juin 44, la Das Reich se met en route en direction de la Normandie. Scindée en plusieurs convois, elle prend des chemins de traverse pour continuer son travail de répression lors de son voyage. Le 9 juin, plusieurs de ses unités investissent la ville de Tulle, alors aux mains de la résistance, et pend 99 habitants. C’est l’épisode que nous vous racontions hier… Le lendemain, le 10 juin, un autre régiment de la Das Reich prend la direction d’Oradour-sur-Glane. Là-bas, il n’y a pourtant pas de maquis ou d’action de la résistance. Qu’importe ! La Das Reich veut rayer le village de la carte. Elle assassine tous ses habitants - seulement quelques-uns arrivent à s’enfuir. Puis met le feu aux maisons. 643 personnes, dont de très nombreux enfants, trouveront la mort lors de ces événements tragiques. Au lendemain de la guerre, Oradour devient le symbole de la violence de la barbarie nazie en France.

Un récit documentaire de Marie Kirschen

Invité :

Nicolas Bernard, avocat, auteur de plusieurs livres sur la Seconde Guerre mondiale dont : Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944. Histoire d'un massacre dans l'Europe nazie, paru chez Tallandier en 2024. Il est aussi l'auteur d'un article sur le site Pratique de l’Histoire et Dévoiements Négationnistes : Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944, un massacre nazi et sa négation

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