Portrait du jour : Nathalie Jaussaud-Obitz, éditrice d'IN OCTAVO 

NOUVEAU : Portrait du jour sur la page FB "Culture et justice" - En attendant de publier ce portrait  dans la nouvelle version "Culture et Justice" de l'association Criminocorpus, nous mettons en ligne celui de Nathalie Jaussaud-Obitz

Comme un bonheur n’arrive jamais seul Culture et justice reçoit avec infiniment de plaisir l'éditrice  Nathalie Jaussaud-Obitz

Bienvenue Nathalie sur le très prisé et discret Culture et justice

IN OCTAVO : une petite maison d’éditions qui se bat pour promouvoir de la bonne littérature

"A 5 ans, je savais lire. Fille unique, je consacrais tout mon temps à la lecture et fréquentais assidument la bibliothèque municipale .Il a fallu cependant attendre 46 ans avant de devenir éditrice…

J’ai obtenu mon Bac littéraire à 17 ans et ai choisi de suivre des études de droit. J’ai fréquenté pendant 4 ans la faculté de Paris II Assas et ai suivi les cours de professeurs fabuleux comme Jacques LEAUTE éminent professeur de droit pénal pendant très longtemps (pour l’anecdote, il avait été également le professeur de mon grand père quand celui-ci avait passé sa capacité en droit à 37 ans…) et directeur de l’institut de criminologie au moment où je faisais mes études. Michelle Laure RASSAT professeur de droit devenue célèbre notamment pour un de ses rapports a été ma chargée de TD. J’ai arrêté mes études à 21 ans ; que faire ? Le hasard, ce sera une annonce dans la presse pour les assurances du Groupe Populaire. Georges DURRY, professeur de droit des assurances me parlait si bien de cette matière que ma motivation était bien là. Recrutée dans cette compagnie, je vais vérifier les questionnaires des démarcheurs d'assurances­vie, puis je suis devenue rédactrice au service sinistre vie. Ce poste m’a permis de travailler sur des affaires d’escroquerie à l’assurance dont la célèbre affaire DANDONNEAU où un homme a tué un SDF pour utiliser son corps lors d’un accident de la circulation, ce qui a permis à sa veuve de toucher l’argent de plusieurs compagnies d’assurances avant que celles-ci commencent à avoir quelques doutes…. Quand la réalité rejoint la fiction ! Je suis par la suite devenue professeur dans une école d’assurances et pendant quelques années journaliste pigiste pour un journal professionnel : La tribune de l'assurance. J’ai toujours exercé plusieurs métiers en même temps.

Je suis entrée en 2011 au comité de lecture des éditions ln Octavo après une rencontre avec les anciens éditeurs. En 2015 je rachète cette société d'éditions avec ma maman et ma fille qui a obtenu un Master en commercialisation du livre. In Octavo possédait déjà un beau catalogue de romans policiers avec des auteurs formidables comme Alain BRON, Bernard BOUDEAU, Gérard COQUET, Dominique BOURGEON. Avec mon mari Denis OBITZ qui connaît parfaitement la chaîne du livre, ayant obtenu un CAP de compositeur linotypiste et exercé notamment la profession de commercial dans plusieurs imprimeries, nous nous consacrons depuis à ln Octavo afin d'éditer des romans généralistes dont policiers. Nous avons fait paraître notamment trois romans de Martin LONG qui écrit des polars dont l’action se situe en Chine et nous avons réédité « Maux fléchés » de Alain BRON, « Méfie toi d’Assia » de Bernard BOUDEAU (qui a obtenu sous ce format le prix Polar 2019 du Lion’s Club de la ville de Rambouillet) et « Malfront les fantômes de la Combe »  de Gérard COQUET en «  format poche » (la suite « Malfront les mémoires de Mathilde » va sortir dans quelques semaines). Le métier d’éditeur est difficile mais passionnant. Il faut toujours se battre au quotidien pour inscrire les auteurs en salon et pour qu’ils obtiennent des dédicaces en librairie et des prix . Mais nous ne baissons jamais les bras…

Il s'agit finalement d'une belle histoire de mots pour moi qui suis passionnée par la lecture et l'écriture depuis toujours !"

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... 

Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

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A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Relecture et mise en page Ph. P