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52 – Portrait du jour : Sylvie Dutot, rédactrice en chef. Histoire Magazine

Marc Renneville, directeur du Clamor et de Criminocorpus

Le blog Criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « Portrait du jour » permet de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc. Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville, directeur du Clamor et de Criminocorpus

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Les repères et les outils proposent des données et des instruments d’exploration complémentaires visant à faciliter les études et les recherches.

Nos autres sites REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS

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  "… L’histoire est une passion, une passion française. En contemplant la richesse et la diversité de notre patrimoine, de notre culture, comment ne pas s’interroger sur ceux qui nous ont précédé, sur cette histoire commune, sur notre héritage, sur ce qui fait notre identité ? N’y a-t-il pas dans l’intérêt pour l’histoire un désir de continuité bien légitime ? L’histoire, pour savoir d’où nous venons, pour savoir qui nous sommes, l’histoire comme boussole, pour nous orienter, pour avancer. L’histoire comme source d’enseignement, tant elle représente d’expériences accumulées au fil du temps. HISTOIRE MAGAZINE est né de cette passion pour l’histoire et du désir de la faire partager autrement. Informer sur l’actualité de l’histoire, par les livres, les expositions, les documentaires, le cinéma, les anniversaires, donner la parole aux historiens, et plus généralement à tous ceux qui font de l’histoire leur métier et leur passion. Jamais l’histoire n’aura paru aussi vivante ! … »

Le Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des … développe la rubrique Portrait du jour – Criminocorpus  et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site.

Pour son cinquante deuxième Portrait du jour–Criminocorpus la rédaction du blog reçoit Sylvie DUTOT, rédactrice en chef. Histoire Magazine.

Malgré un drame personnel qui a frappé Sylvie Dutot,c’est avec une détermination courageuse qu’elle a lancé une nouvelle revue d’histoire d’un genre inédit « HISTOIRE MAGAZINE »  disponible dans les kiosques dès le 18 juillet dernier…

« Histoire Magazine traite de l’histoire dans toute sa complexité, avec ses facettes glorieuses qui exaltent l’esprit, source d’émotion pure et celles qui le sont moins, avec le souci de comprendre, d’analyser, sans a priori. Une histoire qu’il ne convient jamais de juger à l’aune des mentalités actuelles, une histoire qui ne doit pas être instrumentalisée pour servir telle ou telle idéologie. Une histoire des faits historiques, replacés dans leur contexte. L’histoire, rien que l’histoire… »

Merci Sylvie d’avoir consacré un peu de votre temps pour rédiger cet autoportrait à l’intention des fidèles lecteurs du Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des …

Mes amis : si vous êtes passionnés d’Histoire et curieux, alors forcément vous aurez envie de lire  « HISTOIRE MAGAZINE » . Il est incontournable ! – Ph.P.

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« Philippe Poisson   m’a bien gentiment proposé de me plier à l’exercice de l’autoportrait propre à sa rubrique sur ce site et je l’en remercie. Cela me donne l’occasion d’évoquer un projet qui me tient à cœur et qui vient de voir le jour au cœur de cet été 2018. Il s’agit du nouveau magazine d’histoire « HISTOIRE MAGAZINE » dont le N°1 est en kiosques depuis le 18 juillet sur toute la France.

J’avais relancé l’hiver dernier le magazine numérique « France Terres d’Histoire » créé en 2013 avec mon mari Christian, historien, médiéviste, décédé fin 2016, à l’âge de 50 ans. La formule de cette revue d’histoire a séduit les historiens à qui le magazine donne la parole, mais aussi tous les passionnés d’histoire. Interviews, articles des meilleurs spécialistes, le magazine accorde une large part à l’actualité éditoriale. Si le format numérique a tout pour séduire, notamment par la mise en valeur de l’iconographie, ce format reste encore boudé par une bonne partie des lecteurs. Face à ce constat, je souhaitais faire évoluer France Terres d’Histoire vers une édition papier pour atteindre un plus large public. L’éditeur Robert Lafont (groupe Entreprendre Lafont presse) s’est montré immédiatement intéressé par la publication et m’a proposé de l’éditer. Lorsque fin mai, il m’a annoncé qu’il souhaitait sortir le premier numéro cet été, j’ai été ravie, même s’il ne me restait plus qu’un mois pour tout boucler, articles, interviews, critiques de livres, expositions, et mise en page. Seul le nom a changé pour HISTOIRE MAGAZINE. J’espère simplement qu’il accordera à la revue le temps nécessaire pour se faire connaître et s’imposer parmi les nombreuses publications du rayon histoire, d’autant qu’il n’y a aucune promotion au lancement. Il s’agit du premier titre en histoire de ce groupe de presse spécialisé dans les domaines de l’entreprise, du bien-être et de l’art de vivre. J’ai voulu en faire un magazine original, qui n’a pas d’équivalent, adapté aux nouvelles habitudes de lecture, et qui n’a pas d’autre ambition que de transmettre la passion de l’histoire, donner envie de lire, de visiter sites et musées et mettre en valeur le travail des historiens de manière accessible. Avec cette édition papier, c’est assurément une nouvelle aventure qui commence.

Quelques mots rapidement sur mon parcours professionnel. Depuis 10 ans, je travaillais avec mon mari dans le domaine de l’histoire d’entreprises. Nous avons écrit et publié quelques ouvrages d’histoire des sciences pour le compte d’institutions nationales dans le domaine de la recherche. De formation juridique et diplômée en droit des affaires et en gestion de patrimoine, j’ai exercé en qualité de gestionnaire de patrimoine et de fiscaliste, mais aussi dans la transaction de biens d’exception, avec un goût particulier pour les lieux chargés d’histoire, et dans le domaine de la communication, ce qui me donne l’impression d’avoir eu plusieurs vies.

Je travaille à partir de la Bretagne où je réside avec mon petit garçon, dans le calme de la campagne, dans une vallée où coule une rivière, pas très loin de la mer.

Pour en revenir au magazine, Histoire Magazine traite de l’histoire dans toute sa complexité, avec ses facettes glorieuses qui exaltent l’esprit, source d’émotion pure et celles qui le sont moins, avec le souci de comprendre, d’analyser, sans a priori. Une histoire qu’il ne convient jamais de juger à l’aune des mentalités actuelles, une histoire qui ne doit pas être instrumentalisée pour servir telle ou telle idéologie. Une histoire des faits historiques, replacés dans leur contexte. L’histoire, rien que l’histoire.

L’histoire est une passion, une passion française. En contemplant la richesse et la diversité de notre patrimoine, de notre culture, comment ne pas s’interroger sur ceux qui nous ont précédé, sur cette histoire commune, sur notre héritage, sur ce qui fait notre identité ? N’y a-t-il pas dans l’intérêt pour l’histoire un désir de continuité bien légitime ? L’histoire, pour savoir d’où nous venons, pour savoir qui nous sommes, l’histoire comme boussole, pour nous orienter, pour avancer. L’histoire comme source d’enseignement, tant elle représente d’expériences accumulées au fil du temps. HISTOIRE MAGAZINE est né de cette passion pour l’histoire et du désir de la faire partager autrement. Informer sur l’actualité de l’histoire, par les livres, les expositions, les documentaires, le cinéma, les anniversaires, donner la parole aux historiens, et plus généralement à tous ceux qui font de l’histoire leur métier et leur passion. Jamais l’histoire n’aura paru aussi vivante !

Dans ce premier numéro, actualité oblige, je vous invite à (re)découvrir, avec pour guide Jean des Cars, la Maison de la Reine, au sein du Hameau, une des dépendances du Petit Trianon à Versailles. Elle connaît cette année une véritable renaissance, à l’issue d’une campagne de restauration commencée en 2015. Jean Des Cars , écrivain et historien, spécialiste des grandes dynasties européennes, retrace l’histoire du lieu, le Petit Trianon, devenu en 1774 le domaine privé de la reine, espace réservé à un cercle restreint de privilégiés, mais aussi refuge de la souveraine loin des contraintes de l’étiquette. Le lieu est le théâtre de fêtes grandioses, à l’instar de toutes ces fêtes publiques et privées de plus en plus extravagantes et spectaculaires qui marquent les dernières années de l’Ancien Régime. L’historien Didier Masseau nous dévoile ce qu’elles révèlent de la société française à la veille de la Révolution. La reine est à Trianon, dans son Hameau, lorsque le 5 octobre 1789, les révolutionnaires investissent le palais. Marie-Antoinette quitte, pour ne plus jamais y revenir, son « monde rêvé ». Alexandre Maral raconte cette dernière année, ces dernières heures à Versailles comme lieu de pouvoir, et les principales étapes de cette destruction du système, les erreurs, et les occasions manquées qui vont aboutir à la proclamation de la République et à la condamnation à mort du roi. De là, c’est une longue descente aux enfers qui commence pour Marie-Antoinette et qui s’achèvera sur l’échafaud, le 16 octobre 1793, à l’issue d’un procès de trois jours. Emmanuel de Waresquiel relate ce procès qui voit s’affronter deux mondes irréconciliables, « qui ne peuvent trouver leur salut que dans l’élimination de l’autre ». C’est aussi le procès d’une femme, d’une mère et d’une étrangère. La famille royale est incarcérée au Temple le 13 août 1792. Charles-Éloi Vial , qui a étudié le fonctionnement de cette prison, « coûtant incroyablement cher et servant de prétexte à des trafics et des détournements d’argent en tous genres », publie un ouvrage, à paraître prochainement, « La famille royale au Temple. Les remords de la Révolution » aux éditions Perrin. Il revient pour Histoire Magazine sur ces événements qui allaient forger la légende du Temple. Outre les conditions de la captivité de Marie-Antoinette, le terrible sort réservé au petit roi, Louis XVII, enfant martyr, va hanter le XIXe siècle, inspirant autant les artistes que les usurpateurs. L’écrivain Jean Louis Bachelet a mené une enquête dans son ouvrage « Sang royal » aux éditions Ring, et nous livre le résultat de ses découvertes. Avec l’exécution de Marie-Antoinette et de la dernière favorite royale, la Révolution marque la fin du pouvoir féminin. Les femmes seront désormais écartées de la sphère politique, publique, dans une redéfinition des rôles qui durera au moins jusqu’à la Première Guerre mondiale. Tout ce XVIIIe siècle aura pourtant été sous l’influence de ces femmes, favorites royales, maîtresses des arts, de la mode et des plaisirs. L’historienne Cécile Berly revient ici pour HISTOIRE Magazine sur la nature du pouvoir des femmes dans ce fascinant et troublant XVIIIème siècle. Ce « siècle des Lumières » connut des affrontements opposant les philosophes à leurs adversaires, les antiphilosophes, loin de constituer un front uni. Didier Masseau nous éclaire sur la question, clôturant ainsi le dossier « Marie-Antoinette ». La ville de Nîmes vient d’inaugurer le musée de la romanité et ouvre avec la spectaculaire exposition « Gladiateurs. Héros du Colisée ». L’historien Eric Teyssier auteur d’un ouvrage de référence sur la gladiature, répond à cette interrogation « Les Romains sont-ils cruels ? Mythes et réalités des gladiateurs ». Et vous retrouverez à chaque numéro, la journaliste Clémentine Portier-Kaltenbach pour une chronique dédiée à ces célèbres étrangers amis de la France, avec, pour commencer, Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis.

Le n°2 à paraître le 18 septembre consacrera son dossier spécial à Napoléon, en partenariat avec la Fondation Napoléon, avec là encore un plateau de choix. »

 

Tag(s) : #portrait du jour criminocorpus
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