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Portrait du jour - Hugues Poujade, le polar azuréen « Made in Villeneuve-Loubet »

 

Actualisation portrait du jour de Hugues Poujade

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page.

Comme un bonheur n’arrive jamais seul Culture et justice reçoit avec infiniment de plaisir Hugues Poujade

Né à Rennes sur les quais de la Vilaine, avant que le canal ne soit recouvert de parkings, l’auteur après des études en Droit à Nantes a été pigiste pour des journaux et s’est intéressé à la littérature française des années 20 et aux écrivains voyageurs.

Installé à Paris, il termine des études de Sciences politiques et présente une thèse sur le régime militaire de Pinochet. À cette époque, il fréquente Jean-Edern HALLIER et participe à la relance du journal « L’idiot ».

Au cours de ses vagabondages, il a côtoyé toutes sortes de cultures et puisé son inspiration chez les peuples rencontrés, évoquant les contrastes de quelques grands ports comme Assouan, Saïgon, Brest ou l’insolite Asnières Sur Seine.

Cadre dirigeant dans une Caisse de Sécurité Sociale, intervenant à la Faculté de Droit de Nice, il a écrit plusieurs romans et nouvelles dont « Samir » publié en 2012, « Le vendeur de pho » en 2014, « La révolution du Nil (Samir dans les rues du Caire) » en 2015. Le cimetière des ravageurs est paru en 2017 suivi d’un essai-témoignage sur l’écrivain polémiste Jean-Edern Hallier en 2018…

Portrait d’Hugues Poujade réalisé par notre amie la romancière Laurence Dionigi

Bienvenue Hugues  sur le très prisé et discret  Culture et justice . Ph. P

 

Sortie prochaine aux Editions Ovadia du dernier livre de notre amie Laurence Dionigi, le plus beau sourire de Nice concernant l’érotisme dans l’art, Hommage aux Vénus dans l’Histoire. – Laurence Dionigi, après avoir vécu 10 ans à l’étranger (Espagne, Chili, Gabon et Mexique), est revenue s’installer à Nice dont sa famille est originaire. Au Mexique, elle a été chroniqueuse pour le quotidien mexicain « La Voz del Caraibe », « la Cronica » et le magazine Tropo a la Uña. Depuis son retour en France, elle a publié quelques nouvelles dans le magazine « FAL-Mag », puis pendant plus de cinq ans, a interviewé de nombreux auteurs et autrices pour le compte de la radio Fréquence K. Laurence collabore actuellement pour le magazine et blog, Femmes ici et ailleurs, le quotidien, Le Patriote et la revue franco-niçoise, Lou Sourgentin, anime des débats sur des thèmes variés et propose des conférences.
Laurence Dionigi a publié des recueils de nouvelles, une pièce de théâtre, des sketches, des romans, des albums jeunesse et des essais. Elle travaille en Principauté de Monaco depuis plus de 15 ans et exerce en parallèle son métier d’autrice…

Hugues Poujade, le polar azuréen « Made in Villeneuve-Loubet »

1- Hugues Poujade, vous avez écrit plusieurs ouvrages. Pourquoi avoir choisi le polar pour vos deux dernières publications ?

Après plusieurs romans à connotation « écrivain voyageur » mêlant politique, histoire et aventure, découverte de pays comme le Vietnam et l’Egypte, j’ai cédé à ceux qui me demandaient pourquoi je n’écrivais pas de polar. Réticent au départ, j’ai conçu « Coup de sang » un peu comme un exercice où j’ai mis beaucoup de moi-même.

Le succès a été au rendez-vous et j’ai décidé d’en écrire un deuxième « Vous avez le droit de garder le silence », cette fois en milieu EHPAD. Il existe en effet un établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes à Villeneuve et mon parcours professionnel m’a permis d’approcher cette problématique du vieillissement général de la population.

2- Vous avez exercé le métier de journaliste. Est-ce cela qui vous a inspiré dans l’écriture de vos livres ?

Mon expérience au Quotidien de Paris et pour le groupe Bayard Presse, combinée à des études de sciences politiques, m’a porté à m’intéresser à certaines situations socialement difficiles et violentes, alors pourquoi pas l’univers du crime et la lecture toujours très instructive des faits divers, la fameuse rubrique des « chiens écrasés » souvent caricaturée mais si propice à l’inspiration.

3- Etes-vous un dévoreur de polars depuis petit ? Qu’est-ce qui vous plaît dans ce genre ?

Tout jeune, je me partageais entre Bob Morane et Simenon… J’ai aimé l’ambiance des polars des années 50, des auteurs comme Léo Malet, Chester Himes, Hadley Chase et Le Breton. Enfin, j’ai dévoré James Lee Burke et Tony Hillerman, des romanciers à mi-chemin entre polar et ethnologie, attiré par certains aspects civilisationnels qu’on retrouve dans mes premiers livres.

4- Comment naissent vos personnages ?

Mes personnages naissent en réalité d’anecdotes et de rencontres. Beaucoup dans « Coup de sang à la Marina » sont des figures mariniennes reconnues, des amis et des connaissances, dont j’ai emprunté les caractères pour les mettre en scène dans un contexte souvent très inattendu. Ceux qui se sont reconnus ne m’en ont heureusement pas tenu grief.

5- Pourquoi avez-vous choisi Villeneuve-Loubet en toile de fond ?

La Marina plus spécialement reste un ensemble architectural assez fascinant et j’habite à proximité. J’y côtoie de nombreux habitués qui m’ont fourni la matière de ce roman.

6- Vous êtes un jeune retraité. Comment se décomposent vos journées ? Ecrivez-vous le matin ou plutôt le soir ?

Retraité depuis le mois d’avril, c’est-à-dire en plein confinement. Le matin, je privilégie les balades avec mon chien, qu’on retrouve d’ailleurs parmi les personnages de « Coup de sang à la Marina », un peu de natation, puis écriture, pause déjeuner et de nouveau écriture en début d’après-midi. J’ai le gros avantage de ne pas être un adepte de la sieste !!! Seul changement véritable, quand je travaillais j’écrivais plutôt en début de soirée.

 

 

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... 

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A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

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Tag(s) : #portrait du jour criminocorpus
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