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 Portrait du jour : Bénédicte Rousset, l’auteure talentueuse des romans "Le Lis des teinturiers" et "Romilda"

 

 

Actualisation portrait du jour de Bénédicte Rousset

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page.

Comme un bonheur n’arrive jamais seul Culture et justice reçoit avec infiniment de plaisir une jeune romancière sympathique et talentueuse : Bénédicte Rousset, auteure du roman Le Lis des teinturiers.

Très jeune, c’est dans l’imprimerie de son père que Bénédicte Rousset a découvert les romans, pièces de théâtre et poèmes rédigés par ses ancêtres, dont un félibre : Gabriel Bernard.

Fille et petite-fille d’institutrices, enseignante dans un collège du Vaucluse, l’auteur perpétue le lien à l’écriture comme une histoire de famille.

Passionnée par les intrigues policières, elle aime puiser son inspiration aussi bien dans les œuvres de Maupassant et Yasmina Khadra, que dans la littérature italienne (Buzzati, Sciascia, Pirandello la fascinent!)

Lisez les premières pages du Lis des teinturiers

https://www.facebook.com/benedicte.rousset.auteur/

Bienvenue Bénédicte sur les pages du très sérieux Culture et justice

Chers lecteurs le style et l’élégance de la plume de Bénédicte vous raviront, c’est certain ! Ph.P.

« C’est dans une petite ville du Vaucluse que nous rencontrons Bénédicte Rousset. Sur son bureau de bois simple, deux tas de feuilles : des copies à corriger et son manuscrit en cours. Elle jongle entre les deux avec un sourire radieux : son prochain livre est bientôt prêt, les lecteurs l’attendent impatiemment !

« Je travaille en ce moment sur mon quatrième roman, Romilda et le mystère de 1912. Il est question d’un squelette retrouvé sur le chantier d’une piscine en construction, en lien avec une disparition dramatique, survenue en 1912. En parallèle, ce récit distille des lettres de la Première Guerre mondiale, essentielles au déroulement de l’intrigue, et dont une grande partie est authentique.

Ces lettres, je les ai retrouvées dans la cave de mon domicile familial, après les inondations survenues au début des années deux mille dans le Vaucluse. Elles étaient intactes : un vrai trésor, que j’ai voulu lier à une construction romanesque. Mon enquête se situe entre Avignon et Piolenc, ville de mon enfance. J’aime peindre des caractères forts, mais auxquels le lecteur peut aisément s’identifier. Dans ce livre, nous retrouvons le commissaire Berthier et son adjoint, le lieutenant Deroux.»

Cette parution est prévue pour courant 2019, aux éditions Eaux troubles, spécialisée polar/policier/suspense.

Dans ce portrait, Bénédicte vous parle de sa dernière parution : Le Lis des teinturiers , paru chez Elan sud, en avril 2018.

Le commissaire Berthier reprend du service, et, secondé par le lieutenant Deroux, il va devoir comprendre le fonctionnement d’un tueur et affronter un dangereux prédateur : le mamba noir.

« Depuis toujours, ce serpent me fascine. C’est le plus rapide au monde, il est redoutable et son venin, c’est le cocktail létal par excellence. Je voulais l’inviter dans un de mes romans, en qualité de personnage phare ».

La relation épistolaire est très présente aussi dans ce roman policier, mais surtout choral. L’auteur affectionne ce genre, dans lequel les libertés sont grandes, et détonnent avec le récit de l’enquête.

Dans les lettres, les personnages sont vrais. Les masques tombent. Ils sont eux-mêmes.

« Dans mon tout premier roman, Rue sombre , construit sur la structure des nouvelles à chute, je dévoile un fait divers insolite, qui s’est déroulé en Haute Loire, en 2016. Un homme suit un véhicule : il voit des cheveux dépasser du coffre de la voiture qui le précède ».

L’auteur a situé son intrigue dans le Vaucluse, et ajouté quelques ingrédients essentiels : des adolescents, sortis sans permission, confrontés à un secret qu’il leur sera difficile de dévoiler et un suspense imparable. Un enlèvement, une pression qui monte, et qui ne redescend qu’à la toute dernière ligne.

Professeur certifié de Lettres Modernes, Bénédicte puise dans son expérience professionnelle et dans ses rencontres avec les adolescents, pour écrire. « Ils sont un concentré explosif de fragilité. Les faux semblants ne leur ressemblent pas. J’aime cette tranche d’âge, vraie, attachante, en quête de sensations fortes et pleine de vie ! » Avoir été une élève agitée est une aide extraordinaire, pour être un bon professeur. C’est un métier dans lequel, paradoxalement, le degré de connaissances est presque secondaire. Les relations humaines sont le socle. Sans elles, on n’apprend rien, on ne progresse pas. La mémoire intéressée est un formidable révélateur des apprentissages.

Bénédicte s’intéresse beaucoup aux intelligences multiples, qu’elle essaie de prendre en compte dans ses groupes classe. « Il existe plus de sept types d’intelligence humaine, confie Bénédicte. Seuls deux sont pris en compte à l’école : l’intelligence verbo-linguistique et la logico-mathématique. Les autres sont mises de côté, entraînant de terribles échecs scolaires, alors que nombre d’élèves fonctionnent différemment, sans pour autant manquer de ressources pour réussir. Quand un enfant naît, on se demande s’il va réussir à l’école, mais se demande-t-on s’il va réussir sa vie d’homme ou de femme ? C’est la question essentielle pourtant.

« Que suis-je, si je ne participe pas ? » disait Antoine de Saint-Exupéry.

L’écriture chez elle, est une histoire de famille. Quand elle a découvert les romans, fables et pièces de théâtre rédigées par ses ancêtres, elle a compris d’où venait cette soif inextinguible d’écrire. Un besoin vital, inhérent à un équilibre parfois malmené par la charge de travail et ses trois filles, encore en bas âge. Un roman doit être nécessaire pour son auteur. C’est de cette manière seulement que le lecteur pourra le refermer en se disant à son tour que cette lecture était importante pour lui. C’est ce vers quoi Bénédicte Rousset tend.

« Ecrire, c’est vivre plusieurs vies à la fois. Il y a de moi dans chacun de mes personnages, même les plus noirs : ce sont peut-être eux qui me révèlent en miroir ! Ils sont un moyen d’évacuer les traumatismes vécus dans l’enfance. Deux éléments me semblent essentiels dans mes romans : la quête de l’identité, et celle de la vérité. La première nous concerne tous : qui sommes-nous ? Comment nous comportons-nous face à l’image que nous renvoyons ? Sommes-nous conformes à cette image ? La deuxième entre dans la structure du roman policier : pourquoi tuer ? Comment arrive-t-on à franchir le pas ? Je crois qu’il y a un assassin en chacun de nous, mais, la plupart du temps, il ne rencontre jamais sa victime (heureusement, non ?) »

 

Vaucluse, juin 1912.

Rosa Barloti 7 ans, disparaît dans un mystère absolu. On retrouvera seulement sa robe, ensanglantée, au pied d’un arbre. Sa famille a juré vengeance, peu importe le temps et la durée que cela prendra.
Une question d’honneur, au sein de ce clan Corse.

Vaucluse, septembre 2018.

Ange Barloti est lié par le sang à la petite Rosa. Il a juré de venger l’outrage fait aux siens il y a plus d’un siècle. Mis à part son domaine, c’est la finalité de sa vie : laver l’honneur de sa lignée et trouver le descendant du coupable.

Éditeur : LA TRACE (16/05/2019)

 

 

 

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Tag(s) : #portrait du jour criminocorpus
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