Marie-France Garaud, la conseillère

Aujourd’hui dans Affaires sensibles, levons le voile sur le rôle des conseillers occultes. Oui, occultes, car la plupart d’entre eux préfèrent agir dans l’ombre plutôt que lutter à découvert, écrire des discours plutôt que les déclamer, manipuler... et regarder les hommes tomber.

C’est le cas d’une femme, peu connue du grand public, mais extrêmement influente dans les années 70. Au point que le magazine américain "Newsweek" la qualifie en 1973 de "femme la plus puissante de France". À son tableau de chasse ? Georges Pompidou, puis Jacques Chirac, qu’elle dit élever comme son poulain. Des hommes d’État donc, qu’elle chérit, puis qu’elle trahit, ou qu’elle force à trahir. En répétant l’épisode du Cheval de Troie ou la tragédie de Néron et Agrippine – pas moins… avant de se lancer elle-même dans l’arène, éperdue d’ambition, et parfois de haine. Cette femme, c’est Marie-France Garaud, dont l’ancien Garde des Sceaux Albin Chalandon disait : "Elle avait toujours l’œil gourmand au moment de parler des gens qu’elle voulait assassiner". Alors, qui est cette femme que craignaient tant les journalistes et les ténors de la politique ? 

Un récit documentaire de Sophie Bober

Invité : 

Olivier Faye, journaliste au Monde, en charge du suivi de l’Élysée, et auteur d'une biographie de Marie-France Garaud : La Conseillère (Fayard, 2021)

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