Un ancien commissaire de police s’interroge sur la politique sécuritaire… sans faire de politique ! Il constate qu’une crise profonde traverse actuellement la Police nationale et que les réponses qu’on y apporte manquent cruellement d’ambition. Les gouvernements se succèdent, multiplient les réformes mais donnent pour acquis que le paradigme de base doit rester immuable. Il en résulte une vision au jour le jour qui ne parvient pas à modifier, ni même à appréhender, le fond des problèmes.
La Police Judiciaire « produit » peu de résultats quantitatifs puisqu’elle travaille uniquement sur le spectre de la qualité ? On la supprime, sans s’inquiéter de l’impact de cette mesure sur la criminalité organisée !
L’asphyxie judiciaire menace les forces de l’ordre et les tribunaux en raison d’un code de procédure pénal devenu incroyablement complexe ? On embauche davantage de policiers !
La consommation de cannabis explose ? On procède à des transferts de personnel afin de vider l’océan à la petite cuillère !
Les policiers coûtent cher, alors que les radars automatiques rapportent : pourquoi donc s’en priver ?
Il est plus que temps qu’un véritable débat national s’engage sur le fond, au parlement, dans les médias et auprès de l’opinion publique.
Commissaire de police et historien, Julien Sapori est l’auteur de nombreux ouvrages et articles traitant de l’histoire de l’Italie et de l’histoire judiciaire : « Les Troupes italiennes en France pendant la première guerre mondiale » (Anovi), « Crimes et châtiments en Picardie sous l’Ancien Régime » (L’àpart), « Il était une fois l’Italie de Mussolini » (Anovi), « Marcher ou mourir » (Sutton), « D’un Lac l’autre. Les 600 derniers jours de Mussolini » (Lamarque), etc.
On en parle
« Un texte concis et percutant. Des arguments imparables. Un constat lucide. Sans donner de leçon à quiconque, Julien Sapori s’appuie sur son expérience de commissaire de police (il a fait une bonne partie de sa carrière en police judiciaire) et sur ses convictions pour poser un regard franc sur la crise que traverse la Police nationale et, à sa suite, le pays tout entier. La lecture de cette libelle est salutaire ! » Dossier de presse.
« Document de synthèse remarquable. Je ne suis pas policier et il n’est toujours pas facile de comprendre. Dans ce cas c’est limpide. Un commissaire de police qui ne pratique pas la langue de bois, ça fait plaisir. Il faut que notre police puisse fonctionner décemment » (commentaire de lecteur).
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