Nouveau portrait du jour Carole Seguier
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs et reçoit avec infiniment de plaisir Carole Seguier
Carole SÉGUIER est née en 1966 à Brassac dans les Monts de Lacaune. Signe ici son premier roman.
Authentique amoureuse de la nature, elle l’exprime dans ses photos, ses poèmes et sera en 1978, médaillée d’argent au concours de poésie La Bruga del Sidobre.
Bienvenue Carole sur le très discret et prisé Culture et justice
Interwiew réalisée par notre amie Cecile Calland
Cécile Calland est née près de Lille de parents ouvriers. Biochimiste de formation, elle vit à Toulouse où elle partage son temps entre son mari et un fils, son travail d’ingénieur commercial et l’écriture...
Parlez-nous un peu de vous, chère Carole :
J’ai 55 ans, native de Brassac dans le Tarn. Maman de deux grands enfants.
Nous avons habité durant 30 ans à Toulouse lieu de mon intrigue.
Nous sommes depuis 2015 sur Perpignan. Je suis une hyperactive, un peu Dys et très curieuse de la vie.
Petit meurtre tiré par les cheveux est votre premier roman paru chez M+ Editions en 2021.
Pouvez-vous nous le présenter ?
Tout a débuté en 2010 les nuits d’hiver. Ecrire fut l’exutoire à un deuil vieux de 25 ans. J’aurais dû être dans cette voiture le jour de cet accident survenu à une personne qui m’était chère. La culpabilité vous colle à la peau, à l’âme. Alors, je me suis mise en scène par le JE, avec Jazie, l’héroïne, collaboratrice d’une société d’assurance, qui va devoir résoudre cette enquête. Je suis aussi le corbeau, puisque deux histoires sont en parallèle et se dénouent en une seule. J’ai mis 3 ans à écrire ce roman. Avec le confinement, j’ai partagé sur les réseaux (ouverts à cet effet) 10 pages tous les soirs pendant 40 jours. Et puis les lecteurs pris au jeu m’ont demandé de le publier.
Comment vous est venue l’envie de l’écrire ?
J’avais 9 ans, ma grand-mère venait de décéder, j’étais malheureuse. Par les mots j’ai exprimé ma douleur, ma colère. J’ai continué à écrire, car cela me faisait du bien, surtout avec l’adolescence (ma sœur m’avait offert un carnet secret). J’y extériorisais mes sentiments et ce que je voulais devenir. Cela m’a donné ma ligne de vie.
Travaillez-vous avec un plan ?
Je commence toujours par la trame. Une fois que ma colonne vertébrale est à plat sur le papier, j’écris le prologue. Il va donner le ton à l’intrigue et susciter des interrogations du lecteur. Je finalise la conclusion qui me permet de savoir comment je vais traiter le méchant, puis l’épilogue qui introduit le roman suivant. Ensuite j’écris et je vis avec mes personnages.
Comment vous vient l’inspiration ?
De ma vie, mes peines, mes bonheurs. De l’actualité et des histoires des autres aussi.
J’ai toujours eu plus d’inspiration la nuit, peut-être ce côté secret du noir qui m’entoure, ou parce que je suis insomniaque (rire).
Avez-vous un rituel d’écriture ?
Non, même si j’écris plus facilement l’hiver.
Y a-t-il une chose que vous détestez dans le processus d’écriture ?
Non, car je fais jeu de tout mot pour mon plus grand plaisir.
Quels sont vos prochains projets littéraires ?
J’ai signé pour trois romans. Le deuxième est en cours, avec la même héroïne Jazie et les personnages principaux, Max, Carolina, Sacha dans une enquêtes suite à un incendie. La trame du troisième est faite ainsi que le prologue, conclusion et épilogue, toujours avec Jazie dans de nouvelles péripéties sur les dangers d’internet.
Quel est votre livre préféré ?
NANA de ZOLA.
Avez-vous d’autres passions que l’écriture ?
Oui, la photo surtout les levers de soleil et les cieux nuageux ainsi que la nature et bien sur la randonnée.
Quelle est la question que vous aimeriez que l’on vous pose et que j’aurais omise ?
Mes gourmandises, car, que serait la vie sans douceur ?
A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."
Petit meurtre tiré par les cheveux de Carole Seguier - Le blog de Philippe Poisson
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https://www.ladepeche.fr/2021/08/18/carole-seguier-signe-son-premier-roman-9737580.php
cecile calland - Le blog de Philippe Poisson
Blog de liaison avec "Culture et Justice". Destiné à publier principalement les portraits du jour des écrivains, historiens, artistes, etc - Culture et justice rassemble des ...
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Philippe Poisson est ancien formateur des personnels à l'administration pénitentiaire. Spécialisé sur l'enseignement de l'histoire pénitentiaire et l'histoire des bagnes coloniaux, il a notamm...