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Nouveau portrait du jour Céline Saint-Charle
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Céline Saint-Charle
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Après des études d’anglais, Céline devient enseignante en maternelle.
Six enfants et un déménagement en Auvergne plus tard, elle se décide enfin, à 35 ans, sous la pression de son entourage, à participer à quelques concours de nouvelles.
Les prix obtenus l’encouragent à persévérer, et elle dévoile peu à peu les textes enterrés dans les tréfonds de son ordinateur.
Autrice hybride, à la fois autoéditée et éditée, elle aime explorer des genres différents...
Bienvenue Céline sur le très prisé et discret Culture et justice
1/ Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
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Je suis une autrice hybride, c’est-à-dire que mes livres sont aussi bien publiés en maison d’édition traditionnelle qu’en autoédition. Certains ont d’abord commencé en autoédition avant d’être repris par un éditeur. D’autres, comme ma série jeunesse Les enquêtes de Myrtille et Barnabé, ont débuté leur carrière en maison d’édition puis je les ai repris, suite à la fermeture de la maison.
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Je suis également multi-genres, puisque j’écris aussi bien pour les enfants que pour les adultes, du thriller au post-apo en passant par les zombies ! C’est parfois difficile à suivre pour mon lectorat, heureusement mes lecteurs me font confiance et me suivent. Je déteste les cases, les catégories sclérosantes. J’écris les histoires qui me viennent, je serais bien incapable de me cantonner à un seul genre littéraire toute ma vie.
J’écris beaucoup, mais seulement une fois que mon cerveau a construit tout le squelette du livre ou de la nouvelle. Je passe des mois à engranger des idées, des scènes, des bouts de phrases… dans une petite boîte au fond de mon esprit correspondant à un projet de roman. Quand la boîte déborde, ou que les personnages insistent vraiment trop pour être couchés sur le papier, je passe à la rédaction proprement dite.
Autant vous prévenir tout de suite, j’ai un certain nombre de boîtes à divers niveaux de remplissage : vous n’êtes pas près d’être débarrassés de moi !
2/ Tu écris dans des genres variés, y-a-t-il un genre ou un sujet que tu t’interdis ?
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Je déteste la romance, c’est un genre qui m’ennuie profondément. Le livre me tombe des mains après cinq pages. C’est toujours la même chose et l’image de la femme véhiculée par ces ouvrages me donne envie de mordre (et je ne parle même pas de la dark romance, glauque à souhait). Autant dire que je ne risque pas d’en écrire un jour ! Plus qu’un interdit, c’est un manque d’enthousiasme.
Je ne m’interdis pas grand-chose, en réalité, en tout cas pas par peur des effets sur le lectorat. L’autocensure que l’on s’inflige par peur des réactions du public est une pente dangereuse pour la liberté d’expression. Jamais je ne me censurerai pour ces raisons. En revanche, je refuse d’écrire des scènes où le malsain flatte le voyeurisme du lecteur.
3/ As-tu un rituel d’écriture, un moment privilégié pour écrire ?
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Je suis beaucoup plus productive l’après-midi, le matin est réservé à mes recherches, ma communication, et la lecture d’articles et de commentaires sur le Net (une source inépuisable d’inspiration).
J’écris en musique, toujours, en ingurgitant des litres et des litres de thé. Il paraît que le gouvernement planche sur une loi pour limiter ma consommation en période de canicule, car je vide les nappes phréatiques à moi toute seule.
4/ Si tu devais choisir entre la lecture et l’écriture, laquelle choisirais-tu ? Et pourquoi ?
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J’espère ne JAMAIS avoir à faire ce choix, aussi épouvantable que celui de Sophie dans le roman de Styron.
Je suis accro aux livres, j’en dévore en moyenne 3 ou 4 par semaine. C’est un besoin viscéral, aussi vital que boire ou manger. Je ne peux pas rester une journée sans lire, même si ce ne sont que cinq pages au coucher.
Si je devais choisir, j’imagine que je choisirais la lecture. Je n’ai pas la prétention de penser que ce que j’écris aurait plus d’importance que les millions de livres que je n’ai pas encore lus.
5/ Quel est l’adjectif qui te définit le mieux selon toi ? Et selon tes proches ?
Je dirais résiliente, il est presque impossible de m’abattre complètement, j’arrive toujours à trouver du positif dans la pire des situations et m’en servir pour rebondir.
Selon mes proches, je suis positive. Ça se rejoint bien finalement.
6/ Si tu ne devais plus lire qu’un seul livre jusqu’à la fin de tes jours, lequel choisirais-tu ?
Ma réponse instinctive serait Le monde selon Garp de John Irving. Ou un gros pavé, histoire d’avoir plus de matière : Le fléau de Stephen King, ou n’importe quel titre de la série des Sadorski de Romain Slocombe.
7/ Quelle est ta définition d’un dimanche parfait ?
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Grasse matinée et binge-watching d’une série avec mon chéri, le tout suivi d’une soirée crêpes avec les enfants (devenus grands).
Ou alors un salon du livre à la rencontre de mes lecteurs.
8/ Lequel de tes personnages, tous livres confondus, aurait le plus de chances de survivre à une apocalypse zombie ? Pourquoi ?
Sandra Cochrane, de L’Apocalypse selon Sandra, forcément (il s’agit justement d’un roman sur les zombies). Elle malmène tous les stéréotypes de l’héroïne confrontée aux zombies, bouscule les codes du genre, est souvent confrontée à des situations où elle se ridiculise. Cela ne l’empêche pas d’accumuler les points de survie…
9/ Dernière question (la question piège qui peut t’attirer des millions d’ennemis) : pain au chocolat ou chocolatine ?
Pain au chocolat, évidemment ! La question ne se pose même pas. La chocolatine n’a jamais existé ! C’est une invention destinée à détourner l’attention de la VRAIE question : une ou deux barres de chocolat dans le pain au chocolat ?
10/ Le mot de la fin ?
Merci à Philippe et à Culture et justice de m’avoir ouvert les portes du blog.
Lisez, lisez, lisez, chaque mot, chaque page, chaque livre, éloignent un peu le spectre de l’obscurantisme et du chaos.
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A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."
Relecture et mise en page Ph.P
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portrait du jour criminocorpus - Le blog de Philippe Poisson
Blog de liaison avec "Culture et Justice". Destiné à publier principalement les portraits du jour des écrivains, historiens, artistes, etc - Culture et justice rassemble des ...
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Politique éditoriale de la page "Culture et justice" au 19 mars 2022 - Le blog de Philippe Poisson
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...